Défait aux élections de novembre 2013 – il avait terminé la course en troisième place, derrière Brigitte Sansoucy et Danny Laroche -, il tente à nouveau sa chance dans le district 7, cette fois à la faveur du départ de Mme Sansoucy.
« Après les élections, vous m’avez vu quelques fois aux séances du conseil : je m’occupe des intérêts du quartier », souligne M. Delage, qui estime avoir gagné en expérience depuis sa dernière tentative en politique municipale.
Âgé de 40 ans et père de deux enfants, Marcel Delage est surveillant d’élèves à l’école secondaire Casavant, mais s’adonne à bien d’autres activités dans sa communauté, notamment comme bénévole.
Même s’il habite temporairement hors du district Saint-Sacrement, c’est le quartier où il a grandi et c’est celui qu’il veut représenter au conseil. Dans son porte-à-porte, dit-il, beaucoup de citoyens lui parlent du mauvais état des rues en hiver. « Le déneigement, c’est lamentable. Les gens me disent : Marcel, mets l’accent là-dessus. Moi, je suis écologique comme ça ne se peut pas, mais là, des gens se blessent en tombant; il faut saler les rues et les trottoirs. C’est la sécurité des citoyens qui est en jeu. »
Du côté des infrastructures, il considère que beaucoup de trottoirs du district devraient être remplacés rapidement. Il croit aussi qu’il reste du travail à faire dans le réseau d’égout pluvial pour éliminer tout danger d’inondation dans le quartier. « Les assureurs disent que c’est un quartier à risque. C’est de ça que j’ai parlé devant le conseil la dernière fois. »
Sensible à la cause que défendent les organismes sans but lucratif qui sont exemptés de la taxe foncière, le candidat Delage prône l’abolition totale de la taxe compensatoire que leur impose la Ville de Saint-Hyacinthe, et qui vient d’être réduite de 50 %. « Si la Ville de Saint-Hyacinthe a les moyens d’investir beaucoup d’argent dans le projet du centre des congrès, elle peut aussi venir en aide à des organismes comme Le Baluchon, de la rue Saint-Joseph, qui héberge des jeunes de 12 à 17 ans en difficulté. « J’ai déjà été un enfant du Baluchon, et je les supporte à 100 %. Nous avons besoin de cette maison-là », lance-t-il.
Enfin, Marcel Delage dit accorder beaucoup d’importance au patrimoine bâti de sa ville. « J’étais contre la démolition de la E.T. Corset. On aurait pu faire quelque chose avec cette usine. »