29 juin 2017 - 00:00
Mareiwa Café colombien : nouveau joueur au centre-ville
Par: Olivier Dénommée
Lorena Meneses, à gauche, est appuyée par sa famille dans son entreprise. Son frère Jorge travaille d’ailleurs avec elle au café. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lorena Meneses, à gauche, est appuyée par sa famille dans son entreprise. Son frère Jorge travaille d’ailleurs avec elle au café. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lorena Meneses, à gauche, est appuyée par sa famille dans son entreprise. Son frère Jorge travaille d’ailleurs avec elle au café. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lorena Meneses, à gauche, est appuyée par sa famille dans son entreprise. Son frère Jorge travaille d’ailleurs avec elle au café. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lancée en avril 2016, l’entreprise Mareiwa Café colombien de Lorena Meneses se démarque déjà par la qualité de ses produits et sa ténacité. Un nouveau pas a été officiellement franchi le 12 juin, avec l’ouverture du café en plein centre-ville, dans les locaux du Bilboquet.


« Je ne m’attendais pas à un si bel accueildès le départ. Lundi, il y avait du monde qui entrait tout le temps », se réjouit la propriétaire qui fournissait déjà son produit dans plusieurs épiceries de la région, mais qui tenait à avoir pignon sur rue. Très active sur les réseaux sociaux, la Maskoutaine d’adoption se targue d’offrir une expérience différente pour les amateurs de café au centre-ville. 

Le café dans le sang

Issue d’une famille œuvrant dans les fermes de café depuis des générations en Colombie, Lorena Meneses a été naturellement attirée par l’idée de torréfier et distribuer un café colombien qui se démarquerait par sa qualité, tout en faisant la promotion du commerce équitable… et de la cause des femmes dans un domaine extrêmement masculin. Selon elle, il n’y a « aucune femme torréfactrice au Québec », ce qui représentait pour elle un défi supplémentaire en lançant l’entreprise.

L’ouverture des locaux étant encore récente, certains détails vont se préciser au fil du temps. Si le café ouvre ses portes vers 6 h 50 tous les matins, son heure de fermeture variera un peu, selon l’achalandage. Le menu pourra aussi évoluer selon les suggestions et demandes de la clientèle. « On fait encore des tests, on se donne un peu de temps pour préciser le tout », assure Mme Meneses. 

Parmi ses projets à venir, elle souhaite pouvoir donner des formations aux amateurs de café. « Je veux que les gens voient les étapes avant la tasse de café », insiste-t-elle, pointant les murs de son commerce, notamment décorés de photos d’hommes travaillant dans les champs en Colombie.

Mme Meneses s’est déjà démarquée à deux reprises dans les galas d’entrepreneurs : en plus du prix Constellation de la nouvelle entreprise de l’année remporté à Saint-Hyacinthe, elle a été couronnée entreprise de l’année au Gala Amériques de la Chambre de commerce latino-américaine du Québec.

Mais la propriétaire voit son entreprise aller beaucoup plus loin. « L’ouverture du café n’est que le début, soutient-elle. Il y a un gros projet qui s’en vient, un produit d’innovation qu’on développe avec la Ville de Saint-Hyacinthe. » 

Ne pouvant en dire plus pour le moment, Mme Meneses prévoit être en mesure de présenter au public son projet dès cet automne.

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