Mon linguiste intérieur a assez hâte qu’on aille sur Vénus ou Kepler-438b. Pour la petite histoire, les Russes ont déjà réussi à « avenussir » en 1970, mais comme sur Vénus il fait 475 degrés à l’ombre, la sonde a résisté à peine vingt minutes avant d’être gratinée. Encore aujourd’hui, poser un robot d’exploration sur une autre planète, et qu’il fonctionne encore après, est un exploit digne de mention. Sans compter qu’une jeune ingénieure de Joliette, Farah Alibay, était aux commandes et a posé l’engin avec une précision chirurgicale à des millions de kilomètres d’ici. Les images étaient plus nettes que la reprise vidéo d’un but du Canadien à Toronto.
À la NASA, on salive déjà de tout ce qu’on découvrira sur la « planète rouge » et qui nourrira des générations de scientifiques… même si ça ne nourrira pas directement des milliards d’humains sur la planète bleue. Entoucas, pas immédiatement. Mais pour nos enfants et leurs enfants, c’est une tout autre histoire. Surtout, l’aventure de Persévérance en dit long sur les plus récentes avancées scientifiques, de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
Ça explique aussi en partie pourquoi nous découvrons aujourd’hui des virus et des vaccins plus efficacement et plus rapidement qu’avant.
Mais ce que la NASA ne pourra jamais expliquer, c’est pourquoi des gens croient encore que la Terre est plate ou que la Lune est creuse. Ce mystère, reste à ce jour, insondable.