Selon le directeur communication et marketing de Saint-Hyacinthe Technopole, Donovan St-Hilaire, les démarches pour pourvoir ce nouveau poste datent de bien avant cette récente nomination, soit à l’automne 2022, au même moment que la mise en place du Conseil des partenaires. Le gouvernement provincial soutient financièrement l’embauche d’un chef du projet. « Il reste des étapes à franchir dans le développement de notre projet pour qu’il puisse être désigné, mais c’est un bon signal que le projet est dans la mire du gouvernement pour une désignation », a affirmé M. St-Hilaire.
Pour en venir à embaucher cette personne, Saint-Hyacinthe Technopole devait soumettre une liste de candidats potentiels et ayant de l’intérêt, dont le nombre n’a pas été dévoilé, au gouvernement afin que ce dernier donne son aval à une candidature. Le poste a été affiché en février. C’est ce processus qui vient de se terminer il y a quelques semaines, et la nomination de Maryse Dumont a pour but de permettre la poursuite et l’accélération des travaux du projet de zone d’innovation.
« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous accueillons Mme Dumont au sein de notre équipe. Avec son expertise, et celle de la centaine d’acteurs industriels, institutionnels et politiques mobilisée dans la mise en place de notre projet de zone d’innovation, nous serons en mesure de parfaire l’écosystème d’innovation agroalimentaire développé à Saint-Hyacinthe depuis plusieurs années et d’en faire un puissant outil d’innovation au service de l’ensemble de la filière québécoise de transformation des aliments », a déclaré la directrice générale de Saint-Hyacinthe Technopole, Karine Guilbault.
C’est le Dr Jean-Pierre Lavoie, vice-doyen à la recherche de la Faculté de médecine vétérinaire, auparavant vice-président du Conseil des partenaires en innovation, qui assumera l’intérim à la tête du conseil.
Le poste qu’occupe Mme Dumont depuis le 15 mai est un mandat de deux ans établi par le gouvernement, délai maximal prévu pour recevoir la désignation de la zone d’innovation. Ce mandat pourra se prolonger plus longtemps si le Conseil des partenaires en innovation est d’accord. Il a mentionné qu’il a d’ailleurs déjà été vu dans le cadre d’autres projets de zone d’innovation que la personne qui occupait ce poste demeure responsable de la zone une fois celle-ci désignée.