20 juillet 2023 - 07:00
Maxime de Munck de nouveau sur scène dans Saint-Creux-du-Bonheur
Par: Zineb Guennoun | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Les comédiens Laura Côté-Hallé, Martin Laroche, Maxime de Munck et Patrick Golau foulent cet été les planches de la salle de l’école secondaire Verbe Divin dans la nouvelle production de l’Ancien Presbytère, Saint-Creux-du-Bonheur. Fait à noter : Maxime, Laura et Patrick ont tous étudié à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe. Photo gracieuseté

Les comédiens Laura Côté-Hallé, Martin Laroche, Maxime de Munck et Patrick Golau foulent cet été les planches de la salle de l’école secondaire Verbe Divin dans la nouvelle production de l’Ancien Presbytère, Saint-Creux-du-Bonheur. Fait à noter : Maxime, Laura et Patrick ont tous étudié à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe. Photo gracieuseté

Depuis quelques années, Maxime de Munck est sous le feu des projecteurs à Saint-Hyacinthe et ailleurs. Comédien, enseignant, directeur artistique, metteur en scène et auteur, le Maskoutain d’adoption ne se limite pas à une seule fonction et ne trouve aucun inconvénient à avoir plusieurs cordes à son arc.

Cet été, il participe à titre de comédien et de concepteur sonore dans la nouvelle pièce Saint-Creux-du-Bonheur du théâtre L’Ancien Presbytère. Réalisée par Martin Gougeon, auteur et metteur en scène, cette création artistique se déroule du 30 juin au 19 août à la nouvelle salle de l’école secondaire du Verbe Divin à Granby.

Pour cette pièce originale, à l’affiche les jeudis, vendredis et samedis, Maxime de Munck joue aux côtés des comédiens Laura Côté-Hallé, Patrick Golau et Martin Laroche.

À l’inverse des anciennes productions qui étaient sous forme de sketches, cette comédie est une histoire en continu. Le personnage principal, Vincent, animateur vedette à la radio montréalaise, n’arrive pas à concilier sa vie professionnelle et sa vie familiale. Il fait face à toutes sortes de péripéties et a des choix à faire pour être heureux. « Dans ce monde des médias où être workaholic est une qualité, il lui arrive souvent d’échapper une maille sur le tricot de sa vie! », est-il décrit sur le site de l’Ancien Presbytère.

Depuis plusieurs années, l’équipe de l’Ancien Presbytère fait le pari de la création. Le synopsis de cette pièce théâtrale traite d’un sujet d’actualité, soit l’épuisement professionnel, et s’inspire aussi de faits vécus. « Toute bonne comédie doit être basée sur quelque chose de vrai et de sensible. Ensuite, on la soumet à un traitement pour en faire quelque chose de drôle. Personnellement, le fait de travailler à fond et de ne dire jamais non aux mandats qu’on me propose m’a conduit à un réel épuisement professionnel. Dans la société d’aujourd’hui, on cherche toujours à être performants et on oublie parfois de vivre le moment présent. J’ai essayé de livrer aux gens un spectacle à la fois sympathique et comique », a indiqué Martin Gougeon.

Maxime de Munck a tenu à expliquer le secret derrière le succès de leurs spectacles. « On ne traduit pas des textes européens à succès par exemple. On part de zéro et on arrive à construire des pièces originales. Le sujet traité porte à réflexion, mais c’est abordé avec humour et légèreté et c’est ça que les spectateurs apprécient. On rit, mais on réfléchit en même temps. Chacun sort avec une conclusion personnelle à la fin sans chercher à être moraliste », mentionne le comédien qui incarne douze personnages différents dans ce spectacle.

Maxime de Munck a été gérant de la billetterie de l’Ancien Presbytère pendant sept ans. Il fait savoir que différentes productions jeunesse sont proposées chaque année. Des productions d’été pour adultes et d’autres destinées aux enfants durant l’automne sont aussi présentées. Animé par une grande passion artistique, le trentenaire arrive à trouver un certain équilibre professionnel malgré ses innombrables implications. « J’aime faire plein de choses différentes pour rester allumé. Pour survivre dans ce métier, il faut être capable de porter plusieurs chapeaux et c’est pour cette raison que j’ai pu développer plusieurs talents. Je suis dans une bonne position aujourd’hui. »

À l’âge de 17 ans, Maxime de Munck a plié bagage et a décidé de poursuivre ses études à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe. Aujourd’hui, il a sa propre école de théâtre, L’aparté, fondée l’année dernière, un projet qui a d’ailleurs pris de l’ampleur depuis. « Je suis impliqué dans le milieu culturel de Granby, mais n’empêche que Saint- Hyacinthe, je l’ai tatouée sur le cœur et j’ai choisi d’y habiter. »

C’est Martin Gougeon qui a veillé au choix des comédiens pour Saint-Creux-du-Bonheur. Il affirme qu’au moment de l’écriture de la pièce, il pensait à eux et les imaginait en train de jouer la pièce. « Ce n’est pas ma première collaboration avec Maxime. Au fil des ans, il a su porter plusieurs chapeaux dans les spectacles. On a une pensée commune, c’est facile de travailler ensemble. C’est quelqu’un de très talentueux et de polyvalent. C’est un plaisir de travailler avec lui. »

De son côté, Maxime de Munck n’avait que de bons mots à exprimer envers le metteur en scène. « Martin est mon mentor, j’ai beaucoup appris avec lui parce qu’on enseigne ensemble depuis treize ans. On se considère comme des collègues et ça fait plusieurs années qu’il me fait confiance. »

Pour l’achat de billets pour Saint-Creux-du-Bonheur : ancienpresbytere.org. Les personnes intéressées à suivre des cours de théâtre à l’école L’aparté peuvent se rendre sur le site productionles3coups. ca. La nouvelle session débutera en septembre. Cette école de théâtre s’adresse autant aux enfants qu’aux adolescents et aux adultes.

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