Chez Mazda en tout cas, c’est la tendance. Au moment d’écrire ces lignes, le Mazda CX-70 2025 sera à quelques heures de son dévoilement officiel. Si vous ne savez pas de quoi je parle, imaginez simplement un CX-90 avec une rangée de moins.

C’est un peu dans cette optique que Mazda a lancé le CX-50. L’objectif était de créer un véhicule utilitaire sport compact intermédiaire dans la même veine que le CX-5, mais proposant une personnalité différente. Le défi était de taille quand on connaît la popularité du CX-5, mais on peut aisément dire mission accomplie.

En matière de dimensions, CX-5 et CX-50 ne sont pas tellement loin. Le CX-50 est un tantinet plus long, mais profite d’un toit abaissé. Le résultat est une silhouette un peu plus costaude, ce qui correspond bien à la personnalité plus aventurière qu’on a voulu lui imposer.

La différence de longueur ne se fait pas sentir autant qu’on pourrait le croire dans l’habitacle. Mazda mise en effet sur un espace de chargement plus long, permettant notamment le transport aisé de matériel de plein air, mais n’offre pas davantage d’espace au total en raison du toit abaissé. Le résultat, c’est 889 litres d’espace disponible une fois les banquettes en place. Ne soyez cependant pas inquiets. En abaissant la banquette arrière, vous pouvez sans difficulté transporter tout ce qui est nécessaire à vos activités.

Sous le capot

Ma version d’essai, c’est le CX-50 Meridian, la plus haut de gamme de la famille, ce qui inclut, vous l’aurez compris, une sellerie de cuir et une qualité de finition exceptionnelle. Mazda mise sur cette hausse de qualité dans tous ses modèles afin d’intégrer une dose de sophistication, mais il faut admettre que la version Meridian en rajoute un peu.

En matière de motorisation, le CX-50 mise sur deux motorisations distinctes : un quatre cylindres atmosphérique de 2,5 litres de 187 chevaux et un quatre cylindres turbocompressé de 2,5 litres de 256 chevaux. Le moteur atmosphérique est suffisant pour la plupart des tâches quotidiennes, mais le moteur turbocompressé offre une performance plus dynamique.

Nous avons testé la version turbocompressée du CX-50 et nous avons été impressionnés par ses performances. Le moteur est puissant et réactif et il permet au CX-50 d’accélérer rapidement et de dépasser sans effort. La transmission automatique à six rapports est efficace, même si on aurait apprécié quelques rapports de plus, ce qui aurait ajouté un peu de douceur.

La direction est précise et communicative, et la suspension offre un bon équilibre entre confort et tenue de route. Le CX-50 est agile et maniable en ville et il se comporte bien sur les routes sinueuses. Le petit VUS est également équipé d’un système de traction intégrale i-Activ AWD qui offre une bonne adhérence sur tous les types de surface. Le système est capable de répartir le couple entre les essieux avant et arrière en fonction des conditions de conduite.

Le CX-50 est bien équipé, même dans la version de base. Toutes les versions sont dotées d’un système d’infodivertissement avec écran tactile de 10,25 pouces qui constitue cependant sa principale faiblesse, offrant une vitesse d’exécution et une ergonomie peu agréable.

Les versions supérieures, et c’était le cas de la Meridian, ajoutent des équipements tels qu’un toit ouvrant panoramique, un système de son Bose, un siège conducteur à réglage électrique en 10 directions et une caméra à 360 degrés.

Plus dynamique et davantage tourné vers l’aventure et le plein air, le Mazda CX-50 vole un peu la vedette au populaire CX-5. Son petit côté rebelle et ses capacités hors route et de remorquage (il peut remorquer jusqu’à 3500 livres) le rendent donc plus attrayant si vous sortez de la ville plus souvent. Attention cependant, sa consommation de plus de 10 litres aux 100 kilomètres peut ralentir votre enthousiasme.

Si vous aimez conduire et que vous recherchez un VUS au style plus affirmé et dynamique, vous devez le mettre sur votre liste d’essai.