L’une de ses initiatives a consisté dans l’envoi, en juillet, d’une résolution demandant à l’ancien ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Gaétan Barrette, de créer des incitatifs susceptibles d’attirer des médecins dans les secteurs ruraux.
À la suggestion de Saint-Pie, une résolution semblable adressée au même ministre avait été adoptée peu après par le conseil des maires de la MRC des Maskoutains, mais tout ça a eu lieu avant des élections qui ont chassé le gouvernement libéral et installé au pouvoir la Coalition Avenir Québec.
« Ça va peut-être tomber entre deux chaises à Québec. On n’a pas eu de retour là-dessus du gouvernement Couillard, et on ne sait pas encore qui sera le nouveau ministre », a commenté le maire de Saint-Pie, Mario St-Pierre.
Mais il a laissé entendre que des éléments nouveaux pourraient faire progresser le dossier des médecins prochainement, de sorte qu’il affiche malgré tout un certain optimisme. « Il y a autre chose qui mijote, on étudie toujours, on ne lâche pas. Il y a une possibilité qu’on obtienne un meilleur service à Saint-Pie et on espère que ce sera positif. Si ça fonctionne, vous le saurez avant Noël », fait-il miroiter, sans en dire davantage.
Avec le départ du Dr Pierre Milette, retraité depuis peu, puis celui du Dr Éric Stéphane Poulin,maintenant en pratique privée à Saint-Hyacinthe, il ne reste à Saint-Pie que le Dr Jacques Desroches, de la clinique Santé Plus (GMF Maska), pour s’occuper d’une population de 5 780 personnes. C’est à la même clinique que pratiquait le Dr Milette.