Dans le cas des conseillers, l’objectif était d’annuler l’impact de cette nouvelle mesure fiscale, a expliqué le conseiller Bernard Barré. Leur rémunération est ainsi bonifiée de 4087 $, atteignant un total de 42 150 $ par année, une hausse de 10,7 %. Toujours selon M. Barré, cette hausse ne fait que permettre à lui et à ses collègues de ne pas être « pénalisés » par l’impôt.
Le même calcul a été appliqué au salaire du maire, qui grimpe de 6200 $ afin de maintenir un salaire net équivalent. Dans son cas, un ajustement salarial de 3100 $ est aussi ajouté, puisqu’après un exercice de comparaison, il s’avère « sous-payé par rapport aux maires des municipalités comparables », a affirmé le conseiller Barré. Le conseil a décidé de rattraper cet écart à la hauteur de 50 %, a-t-ilaussi précisé. Au final, la rémunération du premier magistrat passe donc de 105 655 $ à 114 955 $, en hausse de 8,8 %
Ces augmentations sont rétroactives au 1er janvier 2019. Plusieurs autres municipalités ont procédé à un exercice similaire dans les derniers mois. À Saint-Hyacinthe, une clause prévoit par ailleurs que les salaires soient de nouveau ajustés à la hausse si jamais le gouvernement provincial décidait lui aussi d’imposer les allocations des élus. Cette éventualité est toutefois fort peu probable pour l’année en cours, a informé le directeur général, Louis Bilodeau. Le règlement a été adopté à l’unanimité.