Dans un premier temps, je voudrais remercier et féliciter les interventions des paramédicaux, Jade Beaulieu et Jonathan Provost ainsi que leurs deux collègues. Ils ont fait un travail remarquable malgré tout le stress de la situation d’urgence. Leur professionnalisme m’a permis de garder un certain calme malgré le sérieux de la situation et de concentrer mes énergies à prendre soin de mon enfant de 5 ans qui faisait face à une situation plutôt perturbante pour son jeune âge.

Je voudrais également remercier le Dr Tran et ses collègues de l’urgence du CH Honoré-Mercier qui ont déployé toute leur énergie et leur savoir pour réanimer mon conjoint. La tâche fut colossale, mais ils n’ont pas abandonné. Malgré le dénouement fatal pour mon conjoint, votre intervention m’a permis de passer un moment à son chevet pour lui dire adieu.

Je voudrais remercier également tout le personnel des soins intensifs, particulièrement Dr Ladouceur, mais par-dessus tout, l’infirmière Annie Delorme. Un merci tout particulier à cette dernière pour son humanisme, son empathie, sa douceur et son soutien.

Finalement, merci à Jean, l’intervenant en soins spirituels pour ses mots réconfortants. Notre rencontre fut brève, mais intense. Je ne vous oublierai jamais!

Petit commentaire constructif pour le CISSSME : lorsqu’on perd un conjoint de 39 ans subitement, en l’espace de quelques heures, c’est un événement majeur dans une vie. N’est-ce pas un peu inhumain de laisser partir, dans une telle situation, une personne sans aucun soutien, sans aucune référence pour trouver de l’aide?

L’intervention d’une personne-ressource qualifiée, notamment une travailleuse sociale, aurait été grandement pertinente pour m’accompagner ou, à tout le moins, me donner des informations sur les ressources pouvant m’aider à annoncer à mon fils de 5 ans que son papa était mort. Il me semble que votre responsabilité envers un client dépasse les soins directs à ce patient, mais concerne aussi sa famille immédiate.

Julie Viens, conjointe de Mathieu Bordeleau