Ce mandat s’inscrivait dans le cadre du Projet de structuration des services économiques et environnementaux aux transformatrices agroalimentaires tunisiennes (PSSEETAT). Les deux agricultrices ont rencontré des femmes entrepreneures dans diverses régions rurales agricoles de la Tunisie. Ces femmes travaillent dans des secteurs variés, tels que les cultures d’oliviers ainsi que la production d’huiles essentielles, de mélasse de grenade, d’épices, de figues de Barbarie, de dattes, d’agrumes et de blé.
L’un des enjeux majeurs abordés a été l’impact des changements climatiques, notamment la sécheresse qui a causé la destruction de vergers entiers, notamment ceux d’abricots. Cette situation a entraîné des répercussions non seulement sur les cultures, mais aussi sur l’approvisionnement en eau potable pour les foyers et les industries. Afin de faire face à cette crise, des variétés de cultures plus résistantes sont actuellement expérimentées. La gestion durable de l’eau est aussi désormais un enjeu crucial pour l’avenir de la Tunisie, tant pour son agriculture que pour la vie quotidienne de ses habitants.
« Les femmes tunisiennes, reconnues pour leur travail acharné et leur persévérance, occupent une place essentielle dans l’agriculture et la gestion des foyers. Elles assument souvent à la fois les tâches agricoles et les responsabilités familiales. Ce qui est différent, c’est le droit successoral en Tunisie qui stipule que les fermes doivent être transmises aux filles pour un tiers et aux garçons pour les deux tiers », a expliqué Mme Laberge. A.B.