22 février 2024 - 03:00
Mitsubishi Outlander PHEV 2024 : compagnon pour l’hiver
Par: Marc Bouchard
Photo Mitsubishi

Photo Mitsubishi

Un peu moins exotique que la Colombie-Britannique de nos derniers essais, la piste ICAR, située à Mirabel, a tout de même été une destination de choix pour faire l’essai du Mitsubishi Outlander PHEV dans des conditions hivernales.

En fait, nous n’étions pas sur la piste glacée simplement pour piloter le VUS japonais, mais plutôt pour mettre à rude épreuve son système de contrôle de la traction Super-All Wheel Control (ou S-AWC) exclusif au manufacturier.

C’est sans doute pour maximiser l’appréciation de la traction qu’on a préféré nous présenter divers parcours composés de plusieurs courtes épreuves censées nous faire comprendre la différence entre les modes de conduite disponibles. En plus du mode standard et du mode neige, on avait même mis à notre disposition un mode spécial, non disponible à la vente, qui retirait presque tous les systèmes Mitsubishi afin de ressentir, par comparaison, l’effet du système. À ma grande surprise, le contraste était plutôt réussi.

Plus performant que jamais

J’étais légèrement sceptique lorsque je me suis installé au volant pour la première fois sur la piste. Lors de mon essai de l’Outlander PHEV à la fin de l’automne dernier, version 2023 devrais-je ajouter, je n’avais pas été saisi par la conduite un peu lourde du VUS. Or, j’ai rapidement compris que les conditions de mon dernier essai n’étaient pas du tout les mêmes, et pour cause : en général, on ressent peu les effets du S-AWC… et c’est une bonne chose! Il a fallu amener le véhicule en slalom et en épingles serrées, mais j’ai bel et bien pu constater l’efficacité des modes de conduite.

Alors que mes collègues journalistes le qualifiaient d’amusant, les ingénieurs de Mitsubishi présents sur place, dont Kaoru Sawase, parrain du contrôle de traction chez le manufacturier, considéraient leur mode « spécial » un peu trop dangereux! Les 248 chevaux et 332 livres-pied de couple de la plateforme, lorsque relâchés des systèmes de contrôle, se sont effectivement révélés étonnamment dynamiques. Or, l’impact sur l’équilibre du véhicule était évident et le dérapage était un peu trop facile. Sur la route, il est facile de comprendre pourquoi on préfère les modes traditionnels, qui n’ont permis pratiquement aucune perte de contrôle.

Je vais vous épargner les détails sur les équations et les formules d’équilibre des forces de traction présentées par Sawase-san, mais impossible de passer à côté du résultat. Alors que je ne croyais pas faire la différence entre les modes au volant, j’ai rapidement réalisé que le S-AWC avait un effet beaucoup plus grand que je ne le croyais sur la traction et l’adhérence. Simplement en regardant les Outlander sur la piste, j’étais capable de reconnaître le mode utilisé par le pilote par les dérapages et le comportement du véhicule en virage. Plus jamais je ne sous-estimerai ce genre de technologie, surtout en hiver!

Sur la route aussi

Il faut dire que la route entre notre lieu de résidence et ICAR était un peu moins accidentée, ce qui nous a permis d’apprécier les subtilités du modèle dans des conditions un peu plus normales. J’ai franchement pu apprécier davantage la tenue de route et la stabilité de l’Outlander en en sachant davantage sur le sujet! Sur une plus longue distance, j’ai aussi pu profiter de ses sièges avant plutôt confortables et surtout facilement ajustables. Nous n’avions pas énormément de bagages à transporter, mais même de nombreuses valises n’auraient pas été un problème pour le VUS de sept passagers.

Outre les technologies mécaniques de pointe, le Mitsubishi Outlander possède aussi une gamme satisfaisante de technologies de sécurité et de divertissement. On y trouve un ensemble plutôt traditionnel de fonctionnalités d’aide à la conduite, par exemple un système de maintien de la voie et un régulateur de vitesse intelligent.

Alors que certains manufacturiers forcent la main de l’usager avec des systèmes intrusifs, j’ai trouvé ceux de Mitsubishi relativement doux et agréables. De même pour le système d’infodivertissement, dont le Apple CarPlay sans fil qui a fonctionné à merveille, bien qu’il n’offre rien de révolutionnaire. Somme toute, ce petit passage à Mirabel à bord du Mitsubishi Outlander s’est révélé un complément parfait à mon essai de l’an dernier. Maintenant, je peux vraiment apprécier le travail derrière la traction.

En collaboration avec William Bouchard

image

Une meilleure expérience est disponible

Nous avons détecté que vous consultez le site directement depuis Safari. Pour une meilleure expérience et pour rester informé en recevant des alertes, créez une application Web en suivant les instructions.

Instruction Image