Comme toute bonne chose a une fin, j’ai repris le collier lundi au COURRIER, après de rares vacances. Me reposer, ce n’est pas trop mon genre.
J’ai quand même réussi à décrocher un peu de l’actualité locale, mais de l’actualité tout court jamais totalement, même si les nouvelles nationales sont parfois assez ordinaires merci en plein coeur de l’été. Sauf que cet été, nous sommes royalement gâtés par les nouvelles en provenance de nos voisins du Sud.
Au cours de mes vacances, j’ai pu suivre de plus près la course à la présidence des États-Unis et les couronnements de Donald Trump et de Hillary Clinton.
J’étais même au pays de l’Oncle Sam lors de l’investiture démocrate, qui a suivi celle des républicains. À la télévision américaine, on a largement diffusé, commenté, analysé, décortiqué chaque discours, chaque déclaration, chaque intonation.
On a évidemment retenu et parfois défendu le discours plagié de Melania Trump, dit la femme de l’autre, du côté des républicains. Chez les démocrates, le discours de Bill Clinton, dit le mari de l’autre, était aussi attendu et il a fait son effet.
Personnellement, je retiens de ces deux conventions que le meilleur candidat pour diriger les États-Unis, ce n’est pas Hillary, et encore moins Donald, mais bien Michelle Obama. Elle m’est apparue de loin la plus allumée, la plus sincère et la plus inspirante de tous les politiciens ou autres qui sont passés sur les tribunes.
Michelle for président restera évidemment à l’état de fantasme. Mais j’ai comme l’impression qu’on la reverra avant longtemps et c’est tant mieux.
D’ici là, il faudra garder à l’oeil la lutte à finir entre Clinton et Trump, jusqu’aux élections de novembre. La campagne électorale américaine 2016 est divertissante et épeurante à la fois. Et avec un candidat comme Donald Trump, on se dit que le pire est malheureusement encore à venir. Il ne semble pas avoir de fond celui-là.