28 août 2014 - 00:00
Nathalie Laberge : une bénévole qui en mène large au CLD
Par: Le Courrier
Nathalie Laberge, directrice générale par intérim de la Cité de la biotechnologie et du CLD Les Maskoutains. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Nathalie Laberge, directrice générale par intérim de la Cité de la biotechnologie et du CLD Les Maskoutains. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Nathalie Laberge, directrice générale par intérim de la Cité de la biotechnologie et du CLD Les Maskoutains. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Nathalie Laberge, directrice générale par intérim de la Cité de la biotechnologie et du CLD Les Maskoutains. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Même si elle est une employée de la Cité de la biotechnologie depuis 2009 et rémunérée exclusivement par cette corporation privée affiliée au CLD Les Maskoutains depuis ce temps, Nathalie Laberge a toujours continué de s’impliquer activement dans les affaires relevant du CLD ces dernières années.

En plus de participer régulièrement aux assemblées du conseil d’administration et du comité exécutif du CLD, elle veillait encore personnellement, et jusqu’au printemps 2012, aux intérêts du Fonds local d’investissement et de la Société locale d’investissement dans le développement de l’emploi, mieux connu sous l’abréviation FLI-SOLIDE. Ce fonds de capital de risques relevant du CLD profite aux entreprises en démarrage ou ayant des projets de développement.

Au cours de l’année 2011, Nathalie Laberge a participé à six des neuf rencontres du comité du Fonds FLI-SOLIDE, rebaptisé Fonds FLI-FLS, indiquent les procès-verbaux dont LE COURRIER a obtenu copie grâce à une demande d’accès à l’information.

« Il y a eu beaucoup de roulement de personnel à la gestion de ce fonds (Christian Maheux, Jules Lallier et Frédéric Corbeil se sont succédé au poste de commissaire au financement en 2011). J’étais présente pendant ces périodes de transition pour sécuriser le comité », souligne Mme Laberge pour expliquer sa présence aux assemblées de ce comité.

Mme Laberge était également présente à la rencontre du 25 avril 2012 quand le comité a été confronté à la demande du Groupe Lacasse visant l’octroi d’un prêt de 500 000 $, un seuil dépassant de loin la limite habituelle et fixée à 200 000 $.

Ce prêt qui a été accordé et entièrement remboursé depuis avait facilité la vente de l’usine de Saint-Pie par la multinationale américaine Haworth à la famille de son ex-fondateur Guy Lacasse et à Sylvain Garneau, président de l’usine.

« Comme nous sommes dans la même boîte (Cité-CLD), nous travaillons tous sur les mêmes dossiers. Par contre, je ne fais plus d’analyses et je ne monte plus de dossiers de financement depuis 2009 pour le compte du fonds », précise celle qui occupe présentement le poste de directrice générale par intérim du CLD et de la Cité.

Conseil du CLD

Le fait d’être rémunérée exclusivement par la Cité de la biotechnologie depuis 2009 n’a pas empêché Nathalie Laberge de continuer à siéger au conseil d’administration du CLD et à son comité exécutif.

En 2012, elle a participé à huit des neuf séances régulières du CA du CLD. La seule où son nom ne figure pas au procès-verbal est une réunion tenue le 20 juin par Internet. La lecture des procès-verbaux du CLD pour l’année 2012 nous apprend que Mme Laberge était en outre responsable d’expliquer les grandes lignes des rapports réguliers sur les investissements FLI-FLS. Elle a aussi commenté les états financiers du CLD en date du 29 février 2012.

Lors de l’assemblée générale annuelle du 27 mars, le conseil d’administration a d’ailleurs autorisé Mme Laberge, « à titre de directrice générale adjointe », à signer pour et au nom du CLD des ententes avec plusieurs partenaires économiques, dont des ententes avec Emploi-Québec, la MRC des Maskoutains ou la Fondation de l’entrepreneurship, comme tout document concernant la gestion du FLI-FLS.

En 2013, Mme Laberge a continué de participer aux réunions du conseil d’administration du CLD jusqu’au printemps. Absente à la première réunion de l’année le 26 février 2013, elle y fera un grand retour le 26 mars. Sauf que cette fois, on note au procès-verbal qu’elle représente la Cité de la biotechnologie.

À cette même réunion, on évite aussi de l’inclure dans la liste des gens pouvant signer des ententes pour et au nom du CLD. Mme Laberge participera ensuite à l’assemblée du 23 avril. Ce sera sa toute dernière de l’année 2013. À leur réunion du 25 juin, les administrateurs ont toutefois décidé à l’unanimité des membres présents d’autoriser Mme Laberge à signer des ententes au nom du CLD avec Emploi-Québec considérant que « plusieurs ententes pour les dossiers antérieurs étaient faites au nom de Nathalie Laberge, sont rétroactives et doivent êtres signées par cette dernière. »

Au cours de l’année 2013, Mme Laberge a aussi participé aux réunions du comité exécutif du CLD du 14 février et du 11 avril, sa toute dernière en lice avant sa nomination comme directrice générale par intérim du CLD à l’hiver 2014.

Une nomination rendue nécessaire par la démission de Mario De Tilly, qui occupait jusqu’alors les postes de directeur général du CLD et de la Cité.

Précisons que LE COURRIER a publié un long dossier exposant les problèmes de gouvernance du CLD et de ses sociétés affiliées, dont la Cité, en mars et avril 2013, à la suite d’une demande d’accès à l’information acheminée le 14 février 2013.

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