25 mai 2023 - 07:00
Ne l’appelez plus Médiathèque maskoutaine, dites plutôt Bibliothèques Saint-Hyacinthe
Par: Maxime Prévost Durand
La Médiathèque maskoutaine laisse place à Bibliothèques Saint-Hyacinthe pour signifer le regroupement des bibliothèques T.-A.-St-Germain et Sainte-Rosalie. Sur la photo, on aperçoit le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, la présidente du conseil d’administration de la Médiathèque maskoutaine, Caroline Robert, et la directrice générale de l’organisation, Louise Struthers.Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La Médiathèque maskoutaine laisse place à Bibliothèques Saint-Hyacinthe pour signifer le regroupement des bibliothèques T.-A.-St-Germain et Sainte-Rosalie. Sur la photo, on aperçoit le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, la présidente du conseil d’administration de la Médiathèque maskoutaine, Caroline Robert, et la directrice générale de l’organisation, Louise Struthers.Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Un vent de changement souffle sur la Médiathèque maskoutaine. Après 20 ans à utiliser ce nom pour parler du regroupement des bibliothèques T.-A-St-Germain et Sainte-Rosalie, voilà qu’une nouvelle appellation fait son arrivée : Bibliothèques Saint-Hyacinthe.

Un logo arborant le nouveau nom a été révélé le 9 mai afin de marquer ce changement qui vise à insuffler une image plus moderne autour du réseau des bibliothèques de la ville. Le dévoilement met également la table à la livraison de la nouvelle bibliothèque T.-A-St-Germain, attendue au début de l’automne, possiblement à la fin septembre.

Le terme « Médiathèque » entraînait souvent la confusion et « ne voulait pas nécessairement dire grand-chose dans la tête des gens », estime Louise Struthers, directrice générale de l’organisation.

« Quand la Médiathèque a été fondée, la mission était d’offrir un service de lecture public. En 2003, c’était tout à fait pertinent. À mon arrivée [il y a quatre ans], j’ai exprimé le souhait de moderniser ça un peu parce qu’on est beaucoup plus qu’un service de lecture public. Avec l’avènement de la nouvelle bibliothèque, tout ça s’imbriquait bien. Ça représente bien vers quoi on veut aller », a-t-elle souligné en évoquant la réflexion qui a mené au changement de nom.

« La mission [sur papier] n’avait pas changé, mais l’évolution avait quand même eu lieu au sein des bibliothèques », a ajouté la présidente du conseil d’administration, Caroline Robert, en faisant référence à l’offre de services actuelle.

Si Bibliothèques Saint-Hyacinthe sera dorénavant le nom auquel les utilisateurs pourront se référer, le terme « Médiathèque maskoutaine » ne disparaît pas complètement puisque l’organisme de gestion, qui est mandaté par la Ville de Saint-Hyacinthe pour opérer les bibliothèques, gardera ce nom.

« La Médiathèque maskoutaine, c’est le nom de l’organisme qui gère les bibliothèques, au même titre que le Centre des arts Juliette-Lassonde a un organisme [de gestion] qui s’appelle la Société de diffusion de spectacles de Saint-Hyacinthe. Le mandataire de la Ville, c’est la Société de diffusion, mais publiquement, l’image, c’est le Centre des arts, a donné en exemple Louise Struthers. C’est un peu la même logique [qu’on va retrouver avec Bibliothèques Saint-Hyacinthe]. Les gens vont à la bibliothèque, pas à la Médiathèque et c’est ce qu’on voulait qui soit reflété. La Médiathèque continue, c’est elle qui est la gestionnaire, mais visuellement, on va se rapprocher de la réalité des gens. »

Un nouveau site Web, plus convivial et dynamique, a également été mis en ligne à l’adresse bibliosth.ca. Dans la transition, les utilisateurs qui visitent l’ancien site seront redirigés vers le nouveau.

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