Cette bâtisse de cinq étages compte 51 studios qui étaient occupés par une vingtaine de religieuses.
« Quand nous avons acheté en 2014 la maison-mère des Sœurs de Saint-Joseph [qui deviendra le complexe résidentiel la Maison d’Élisabeth], les sœurs de Saint-Joseph étaient 51. Comme un projet de chambre et pension n’était pas viable, nous allons créer 43 logements de taille 3 1/2 et 4 1/2 », annonce Nellie Robin, présidente du Groupe Robin, en entrevue au COURRIER.
Dans ce dossier, Mme Robin considère qu’il s’agit d’un « agrandissement naturel » de la Maison d’Élisabeth.
Lorsqu’on aborde avec elle la présence des sœurs de Saint-Joseph au Saphir, un nouveau complexe résidentiel haut de gamme pour retraités, qui appartient également au Groupe Robin, la dirigeante mentionne que cela faisait partie de l’une des options proposées par son entreprise en vue de trouver une résidence temporaire aux religieuses.
« J’avais un engagement moral de pouvoir accompagner ces religieuses en les relogeant au Saphir. Nous avions regardé avec elles toutes les options possibles [comme celle de rejoindre une autre communauté religieuse]. Ce fut leur choix de déménager dans notre nouveau complexe », indique Nellie Robin.
« Cette décision [de quitter le Pavillon Notre-Dame] a été très émotive autant pour nous que pour elles », poursuit-elle.
Pour le moment, le Groupe Robin retire le mobilier et un équipement de cuisine qui se trouvaient dans la bâtisse avant de commencer les travaux de transformation.