28 janvier 2016 - 00:00
Entente de principe avec Québec
Nos enseignants disent oui
Par: Martin Bourassa
Les membres du syndicat Val-Maska ont accepté dans une proportion de 85 % l’entente de principe négociée avec Québec et mettront ainsi fin aux moyens de pression qui ont perturbé la vie scolaire depuis la rentrée. Photothèque | Le Courrier ©

Les membres du syndicat Val-Maska ont accepté dans une proportion de 85 % l’entente de principe négociée avec Québec et mettront ainsi fin aux moyens de pression qui ont perturbé la vie scolaire depuis la rentrée. Photothèque | Le Courrier ©

Les membres du syndicat Val-Maska ont accepté dans une proportion de 85 % l’entente de principe négociée avec Québec et mettront ainsi fin aux moyens de pression qui ont perturbé la vie scolaire depuis la rentrée. Photothèque | Le Courrier ©

Les membres du syndicat Val-Maska ont accepté dans une proportion de 85 % l’entente de principe négociée avec Québec et mettront ainsi fin aux moyens de pression qui ont perturbé la vie scolaire depuis la rentrée. Photothèque | Le Courrier ©

Réunis en assemblée générale le 19 janvier, les membres du syndicat de l’enseignement Val-Maska ont ­accepté les termes de l’entente de principe intervenue à la mi-décembre avec le gouvernement du Québec.

Près de 300 membres sur les quelque 1250 enseignants de la Commission ­scolaire de Saint-Hyacinthe ont exercé leur droit de vote. Ils ont accepté l’offre patronale dans une proportion de 85 %.

« C’est une entente qui ne règle pas tous les problèmes, mais par la mobilisation et la détermination des enseignants, nous avons pu contrer les attaques ­patronales et ajouter de l’argent neuf dans le système d’éducation », a ­commenté Luc Beauregard, président du Syndicat de l’enseignement Val-Maska.

Au cours des dernières semaines, tous les syndicats visés par les ententes ­sectorielles et intersectorielles ont été appelés à se prononcer. C’est la majorité au niveau national qui détermine si ­l’entente est acceptée ou non, a expliqué M. Beauregard.

Pour ce qui est de l’entente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) sur les conditions de travail, elle a été officiellement entérinée au niveau national vendredi. « Dès que les écritures de textes seront complétées, le tout sera applicable au niveau des syndicats affiliés à la FSE », a-t-il précisé.

Ce n’est pas la même situation qui ­prévaut dans les commissions scolaires où les syndicats ne sont pas affiliés à la FSE. Du côté de Granby par exemple, où le Syndicat de l’enseignement de la ­Haute-Yamaska est affilié à la Fédération autonome de l’enseignement, les moyens de pression syndicaux se poursuivent.

L’entente sectorielle qui vient d’être entérinée par le conseil fédéral de la FSE prévoit, entre autres, la diminution de la taille des groupes au préscolaire 5 ans et la protection intégrale de la taille des groupes à tous les niveaux, la bonification de 50 % des sommes allouées en soutien à la composition de la classe, notamment en ce qui concerne l’intégration des élèves présentant un trouble du comportement, ainsi que la protection de la ­totalité des enveloppes pour le soutien aux élèves en difficulté. L’entente prévoit également l’ajout de 400 postes réguliers menant à la permanence à la formation professionnelle et à ­l’éducation des adultes, de même que la reconnaissance pleine et entière des six journées de maladie, qui deviennent toutes monnayables.

De plus, l’entente de principe de la FSE comporte aussi la garantie d’un ajout de 28 millions de dollars pour engager des ressources enseignantes qui seront ­déployées dans les milieux défavorisés où ses membres travaillent.

Ces ressources enseignantes sont ­garanties dans une lettre d’entente, malgré le fait que les mesures seront hors convention, note le conseil fédéral.

image