Ils ont mis la main sur une dizaine de prix et distinctions, dont deux premiers prix qui ont été accordés à des journalistes du Courrier de Saint-Hyacinthe.
« L’année 2020 aura été éprouvante et mémorable à tous les niveaux et les journalistes ont eux aussi dû se réinventer et repenser leurs façons de faire. Leur travail de recherches et d’analyses est plus nécessaire que jamais quand nos repères et nos habitudes sont bousculés et que nous sommes confrontés à de nouvelles réalités. Je salue leur travail, leur rigueur, leur engagement et leur talent. Nos journaux sont l’œuvre de gens passionnés qui ont à cœur leur communauté respective et qui en sont fiers », a témoigné Benoit Chartier, président d’Hebdos Québec, de DBC Communications et éditeur du COURRIER.
Nos lauréats
Jean-Luc Lorry a vu son travail rigoureux être récompensé de belle façon en remportant les grands honneurs de la catégorie Environnement et agroalimentaire. Son reportage « Olymel infiltrée jusqu’à la moelle » a retenu l’attention du jury. Il y décrivait les impacts d’une cyberattaque qui avait visé ce géant de l’agroalimentaire en octobre 2020.
Dans la catégorie Économie et finances, le travail de terrain de la journaliste Jennifer Blanchette lui a valu le premier prix. La journaliste du COURRIER a vu son reportage intitulé « Pandémie : ils quittent Montréal pour s’établir à Saint-Hyacinthe » l’emporter. Elle y décrivait l’exode des Montréalais vers la Rive-Sud, un phénomène qui a enflammé le marché immobilier maskoutain au cours des premiers mois de l’année 2020.
Le rédacteur en chef du COURRIER, Martin Bourassa, a pour sa part mérité deux prix de troisième place. Le premier en éducation pour « L’école Raymond échappe à la fermeture », un texte faisant écho aux tractations entourant l’avenir de l’école Raymond à Saint-Hyacinthe, l’un des derniers dossiers chauds avec lequel a dû composer le conseil des commissaires de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe avant sa dissolution.
L’éditorialiste du COURRIER s’est aussi distingué dans la catégorie Opinion pour « La belle histoire » et ses commentaires tenus à la suite du décès de la politicienne et comédienne Andrée Champagne, notre regrettée Donalda nationale.
Fait à souligner, un autre journaliste régulier du COURRIER a également mis la main sur un deuxième prix grâce à une collaboration avec L’Œil Régional de Beloeil. Olivier Dénommée a terminé 2e ex æquo de la catégorie Sports et loisirs grâce à son portrait de l’artiste-peintre France Malo, intitulé « France Malo, artiste et femme accomplie ».
Le directeur de l’information de L’Œil Régional, Vincent Guilbault, a de son côté remporté le second prix de la catégorie Opinion avec son commentaire « Le bleu et le mauve » au sujet d’un accident qui a failli coûter la vie à la jeune Marjorie Lapointe à l’intersection Maple et 116 à l’été 2020 du côté de McMasterville.
À Acton Vale, dans le fief de l’hebdomadaire La Pensée de Bagot, le journaliste Alain Bérubé a fait mouche à deux reprises au concours 2021, mais dans la classe regroupant les journaux de 36 pages et moins chaque semaine. Son reportage « COVID-19 : une jeune Valoise perd la vie » lui a valu le deuxième prix de la catégorie Santé et bien-être.
Il a aussi mérité la troisième place de la catégorie Environnement et agroalimentaire pour son texte « Les producteurs agricoles n’ont pas eu le choix », un texte dans lequel des producteurs laitiers de sa région défendaient leur décision de jeter du lait en pleine pandémie.