3 novembre 2011 - 00:00
Notes d’histoire régionale (8)
Par: Le Courrier
Gaz naturel à Saint-Barnabé, 1890

Gaz naturel à Saint-Barnabé, 1890

Depuis plusieurs mois, nous entendons parler du gaz de schiste présent dans la Vallée du Saint-Laurent, notamment dans la région de Saint-Hyacinthe. Saint-Barnabé-Sud fait partie des endroits visés par les compagnies gazières. La connaissance de ressources gazières dans cette municipalité n’est pas nouvelle. En effet, par hasard, on en découvrit en 1890!

Journal L’Union, édition bi-hebdomadaire, Saint-Hyacinthe, mercredi 6 août 1890, page 3 : « Saint-Barnabé. – Monsieur Antoine Laplante, fils, de cette paroisse, en creusant un puits artésien a frappé sur une veine de gaz naturel, à une profondeur de 90 pieds. Le gaz a tellement de force qu’en mettant le feu à l’orifice du trou, la flamme s’élève à 10 pieds au-dessus de la surface du sol. L’eau sort du puits avec une force extraordinaire. C’est une découverte qui mérite qu’on s’en occupe. On nous informe que des experts de Montréal doivent aller examiner ce gaz ». Deux semaines plus tard, le 20 août, dans le même journal, on peut lire : « Le puits de gaz naturel que l’on a découvert en ce village attire tous les jours une foule de curieux. Le gaz sort continuellement avec une force extraordinaire, les terrains avoisinants sont tout imprégnés de gaz. Si ce gaz n’est pas exploité par des étrangers, on prendra les moyens de s’en servir dans notre village ». Les recherches historiques n’ont pas permis de savoir si du forage aurait été réalisé sur le site de cette découverte de 1890. Toutefois, quelques puits ont tout de même été forés à Saint-Barnabé entre 1917 et 1930, principalement dans le rang haut Saint-Amable.

Feu Égypte de Saint-Valérien-de-Milton

« Un fort incendie a eu lieu le [mercredi] 19 avril à Saint-Valérien dans le village de l’Égypte. Pertes : Vital Laperche, père, une grange avec foin et une remise; Chrysostome Riendeau, sa maison, un hangar et deux remises; Clément Dupont, hôtelier, sa maison, un hangar, une remise, sa grange et étable et autres dépendances. Pertes [pour tous d’] environ 3 500 $. On dit qu’il y a environ 1 800 $ d’assurance. On est parvenu à sauver le mobilier de ces personnes ». Journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe, samedi 22 avril 1882.

Cimetière Saint-Hilaire

Au cours des années 1880 et 1890, plusieurs cimetières de la région ont changé de site. D’abords aménagés à proximité de l’église, le manque d’espace et les risques d’épidémies ont obligé plusieurs paroisses à organiser un nouveau cimetière dans un endroit plus éloigné du centre du village. Les corps étaient habituellement exhumés afin d’être à nouveau enseveli dans le nouvel endroit. Cette situation a été vécue notamment à Saint-Hyacinthe, Saint-Pie ainsi qu’à Mont-Saint-Hilaire.

Journal La Tribune, Saint-Hyacinthe, le vendredi 22 novembre 1889 : « Saint-Hilaire – L’honorable juge Tellier a fait droit à la requête de messieurs le curé et marguilliers, demandant l’autorisation d’exhumer les corps du vieux cimetière pour les transporter dans le nouveau. »

Caserne pompiers Upton

« Caserne de pompiers au village d’Upton. – Le village d’Upton sera bientôt doté d’une caserne de pompiers des plus modernes, et d’appareils à incendie devant répondre aux besoins de la localité. Les travaux de construction avancent rapidement et tout laisse prévoir que nos pompiers volontaires pourront avant longtemps prendre possession de leurs nouveaux quartiers. Le nouvel édifice mesure 45 pieds par 80 de profondeur. Il est construit sur la route de Drummondville [rue Saint-Ephrem]. Deux autres entrées sont aménagées l’une sur la route Saint-Hyacinthe-Richmond et l’autre sur la rue Sainte-Hélène. Une fois terminée, la nouvelle caserne sera entourée d’un joli parc. » Le Courrier, vendredi 17 novembre 1933.

Farnham, pont emporté

L’Union, Saint-Hyacinthe, samedi 30 août 1890 : « Le pont sur la rivière Yamaska à Farnham a été emporté après les dernières pluies de samedi dernier [23 août]. On a pu recueillir une partie des débris sur les îles de la rivière près de Saint-Pie [à environ 30 kilomètres]. Une grande partie des terres entre Farnham et la rivière Richelieu sont inondées. Les dernières pluies ont causé des dommages considérables aux récoltes dans cette partie du pays ».

Notaires à Saint-Simon

La Tribune, vendredi 18 mai 1900 : « J’ai le chagrin de vous informer que monsieur F.-X. Denis, notaire, après un séjour de 17 ans dans notre village, se prépare à partir pour Hull. Tous regretteront le départ de ce monsieur qui possédait la confiance de la paroisse. D’un autre côté, nous apprenons que monsieur H. St-Germain, notaire à Saint-David, remplacera monsieur Denis au milieu de nous ».

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