« Le contraire aurait été décevant, ça aurait compliqué les choses, sans nécessairement rendre la question insoluble. Maintenant, il n’y a plus de débat sur la nature du produit : la Régie nous dit que c’est du gaz naturel que nous avons, et nous en sommes très heureux. Les gens de Gaz Métro aussi, parce qu’il y a longtemps qu’ils veulent s’inscrire dans cette nouvelle filière. Cette décision permet d’aller plus loin », a commenté le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe, Louis Bilodeau.
Il s’attend à ce que la Régie de l’énergie poursuive bientôt l’examen de la nouvelle demande que lui a transmise Gaz Métro concernant l’exploitation du gaz issu du procédé de biométhanisation, et qu’elle rende sa décision sur le fond quelque part au printemps. Voilà qui rapproche la Ville et Gaz Métro du moment où ils pourront signer une entente formelle de 20 ans sur l’injection du biométhane dans le réseau de distribution du gaz naturel. Rappelons qu’un accord de principe à ce sujet a été conclu en octobre 2014. « Nous devrions demeurer dans le délai d’un an qu’on s’était donné », a souligné M. Bilodeau.
Il a confirmé que la Régie devait également statuer sur les prix relatifs à la commercialisation du biométhane. Selon ce qui a été annoncé en octobre, la Ville pourrait tirer jusqu’à 2,5 millions $ par année de ses ventes à Gaz Métro, une fois complétée la phase II du projet de biométhanisation, chiffré à 49 millions $.
– Louis Bilodeau