Le plan de relocalisation est offert aux 401 employés qui perdront leur emploi à l’usine de la rue Saint-Jacques en raison de l’arrêt des opérations de désossage de fesses de porcs prévu fin septembre 2017.
« Cent personnes qui peuvent demeurer au sein de l’entreprise, c’est énorme. Nous souhaitons que ce programme continue de faire ses preuves », indique en entrevue au COURRIER, Richard Vigneault, porte-parole d’Olymel.
Jusqu’à maintenant, les sites les plus alléchants aux yeux des travailleurs de l’usine de Saint-Hyacinthe sont ceux de Saint-Damase, Sainte-Rosalie, Saint-Jean-Baptiste, Drummondville et Boucherville (voir tableau).
Mis sur pied par l’entreprise, ce plan de relocalisation permet aux employés de postuler dans un établissement d’Olymel situé dans un rayon de 70 kilomètres de Saint-Hyacinthe.
Du surplace
Lors du dernier décompte établi le 15 septembre par Olymel, 49 employés avaient été replacés dans l’un des établissements de l’entreprise situés dans la MRC des Maskoutains, soit un de moins que maintenant.
Il faut savoir que les employés ont droit à deux essais dans les sites de production où ils postulent. « Nous sommes très flexibles sur la façon de relocaliser nos employés », mentionne M. Vigneault.
Pour l’ensemble des salariés réaffectés dans l’entreprise, l’employeur reconnaît leurs années de services pour le salaire à l’entrée et la progression salariale, le nombre de semaines de vacances et l’accès au régime d’assurance.
Un comité de reclassement a aussi été créé pour aider les travailleurs à se trouver un emploi dans une autre entreprise ou pour entreprendre une formation professionnelle.
Le porte-parole d’Olymel a rappelé que la direction poursuit sa réflexion pour trouver une nouvelle vocation à son usine de Saint-Hyacinthe.