Sur les 401 travailleurs qui seront au chômage d’ici un an, 200 d’entre eux ont manifesté leur intérêt à participer au processus de relocalisation qui se fait sur une base volontaire et selon les besoins de main-d’œuvre d’Olymel.
Élaboré par l’entreprise, le plan de relocalisation permet aux employés de postuler dans un établissement d’Olymel situé dans un rayon de 70 kilomètres de Saint-Hyacinthe.
Entre le 2 septembre et le 28 octobre, 74 employés seront répartis entre sept sites de production et de distribution du géant de l’agroalimentaire québécois.
Ceux-ci occuperont des postes dans les établissements de Saint-Damase (26), Sainte-Rosalie (23), Saint-Jean-Baptiste (10), Drummondville (9), Saint-Bruno (4), Boucherville (1) et Yamachiche (1 cadre).
Pour l’ensemble des employés réaffectés dans l’entreprise, Olymel reconnaît leurs années de services pour le salaire à l’entrée et la progression salariale, le nombre de semaines de vacances et l’accès au régime d’assurance.
« Nous voulons garder des gens qui ont de l’expérience et qui travaillent avec nous depuis un certain temps. Ce processus demande beaucoup de logistique. Notre engagement est de relocaliser un maximum d’employés », indique en entrevue au COURRIER, Richard Vigneault, porte-parole d’Olymel.
« C’est un plan de relocalisation évolutif. Le préavis d’un an augmente les possibilités de relocalisation », poursuit-il.
Un comité de reclassement a été mis sur pied pour aider les employés à se trouver un emploi dans une autre entreprise ou pour entreprendre une formation professionnelle.
Olymel compte conserver 70 emplois à son usine de Saint-Hyacinthe pour poursuivre la fabrication du saindoux ainsi que l’entreposage de produits congelés.
Pour occuper l’espace qui sera laissé vacant, Olymel évalue diverses options pour une nouvelle vocation.
Les opérations de désossage de fesses de porc qui avaient lieu à Saint-Hyacinthe seront transférées dans les usines de Saint-Esprit, Yamachiche et Vallée-Jonction.