Ce montant forfaitaire s’applique depuis le début de la semaine et sera en vigueur jusqu’à nouvel ordre, a annoncé la direction de l’entreprise.
Cette prime sera versée aux employés, syndiqués ou non, qui sont affectés aux activités de production porcine ainsi qu’aux opérations d’abattage, de transformation, de surtransformation, de transport, de maintenance et d’entreposage. Olymel compte environ 15 000 salariés à travers ses différents établissements au Canada.
« Comme la population et les gouvernements, nous reconnaissons le caractère essentiel du travail de nos employés qui, malgré des circonstances difficiles, sont à l’œuvre pour produire des aliments sains et salubres dont la population a besoin », a indiqué dans un communiqué Réjean Nadeau, président-directeur général d’Olymel.
Mesures de soutien
Regroupant souvent dans une même usine plusieurs centaines de travailleurs, la direction d’Olymel a décidé de mettre les bouchées doubles pour protéger ses employés et poursuivre sa production dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Ainsi, la direction a aussi annoncé des mesures de soutien qui s’appliquent aux 31 établissements que compte l’entreprise au pays ainsi qu’à ses sept centres de distribution.
L’entreprise exploite trois usines sur le territoire (Saint-Hyacinthe, Sainte-Rosalie et Saint-Damase).
« Pour notre entreprise, c’est une organisation considérable. Tout le monde est mobilisé. Nous sommes en mode gestion de crise », mentionne Richard Vigneault, porte-parole d’Olymel, en entrevue au COURRIER.
Parmi ces mesures, l’entreprise a embauché deux médecins experts qui conseillent l’entreprise sur la situation de la COVID-19. Olymel optimise également les espaces communs de ses établissements et modifie les horaires des pauses et les heures des repas. Ceci dans le but de maximiser les mesures de précaution concernant la distance à observer entre les individus.
Des mesures de désinfection additionnelles des espaces communs, comme les vestiaires et les cafétérias, ont été prises.
Les travailleurs étrangers temporaires arrivés après le 13 mars ont été mis en confinement pendant 14 jours. Finalement, les visites sont interdites dans l’ensemble des établissements d’Olymel.
Malgré un protocole strict, l’entreprise n’est pas à l’abri du virus. Le Nouvelliste rapportait en début de semaine qu’un employé de l’usine ATrahan de Yamachiche avait été testé positif à la COVID-19 vendredi et placé en isolement.