Il aura fallu près d’une vingtaine de séances de négociation pour trouver un terrain d’entente entre les deux parties. Ayant débutcé cet hiver, les négociations auront permis aux syndiqués d’obtenir une bonification salariale à tous les niveaux. Le taux horaire à l’embauche passera donc de 15,93 $ à 20,30 $, soit une augmentation de plus de 21 %. De plus, les nouveaux employés atteindront le sommet de l’échelle salariale après seulement quatre mois de service comparativement à cinq ans comme convenu dans la précédente convention collective.
Les employés ayant atteint le sommet de l’échelle salariale présentement connaîtront une augmentation de salaire de 10 % cette année afin d’atteindre un taux horaire de 25 $, selon les informations fournies par André Ménard, président du Syndicat des employés de transformation de la volaille de Sainte-Rosalie, affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). « Les employés de l’usine de Sainte-Rosalie restent les mieux payés chez Olymel. On a martelé nos messages auprès de la direction afin de s’entendre sur de meilleures conditions de travail avec eux », explique-t-il.
Les salariés pourront aussi bénéficier d’une augmentation de 36 % de la part de l’employeur au régime d’assurances collectives. Finalement, les primes de soir et de nuit se verront majorées respectivement de 150 % et 190 %.
À la suite du rejet de l’entente de principe par les travailleurs au mois de mars, un processus de conciliation a été établi entre la direction et la partie syndicale. Ces négociations auront permis de remplacer l’ancienne convention collective échue le 1er juillet, au grand bonheur de la direction. « On est très heureux, car ça donne autant une stabilité aux employés de cette usine qu’à nous-mêmes », précise Richard Vigneault, responsable des communications corporatives chez Olymel.
Les objectifs auront presque tous été atteints du côté des travailleurs qui reçoivent de meilleures conditions salariales jusqu’au 1er juillet 2028. « La présente convention est quand même d’une durée de six ans, car c’était la volonté d’Olymel. Pour réussir à atteindre nos objectifs salariaux, il a fallu être flexible un peu », conclut André Ménard.