Les points de sensibilisation dans la région étaient installés à l’intersection de l’avenue Saint-Louis et de la route 116 est à Saint-Hyacinthe de 7 h 30 à 9 h et sur la route 227 près de l’école Saint-Joseph-Spénard à Sainte-Madeleine de 16 h 30 à 18 h.
Pour une deuxième année consécutive, ces activités se tiennent à plusieurs endroits stratégiques sur le réseau routier ou sous forme de kiosques dans les commerces locaux. Soulignons que cette année, plusieurs services de police municipaux et corps de police autochtones se sont joints à la SQ, qui est l’instigatrice du projet. Au total, sept organisations, deux associations ainsi que 46 services et corps de police ont participé à ces opérations.
Il s’agit notamment de SOS Violence conjugale, du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, de l’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape, de l’École nationale de police du Québec, du service Rebâtir ainsi que du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Plusieurs organismes locaux ont aussi participé.
Rappelons que l’an dernier, ce sont environ 90 opérations qui se sont déroulées et elles ont connu du succès. Selon la SQ, les citoyens rencontrés se sont montrés intéressés et reconnaissants de pouvoir échanger avec des policiers et des intervenants au sujet de la VPI. La SQ croit aussi que ces activités ont permis d’envoyer un message fort de mobilisation des acteurs contre la violence entre partenaires intimes.
« Les personnes victimes et leurs proches peuvent compter sur l’engagement de nos membres pour les accueillir, les soutenir et leur venir en aide. Les activités concertées d’aujourd’hui avec des organisations œuvrant directement auprès des personnes victimes reflètent la complémentarité des expertises et des services disponibles. La Sûreté du Québec remercie tous ses partenaires pour leur précieuse implication », a déclaré Caroline Girard, lieutenante coordonnatrice de l’équipe dédiée à la lutte contre la violence entre partenaires intimes à la Sûreté du Québec.
« Par cette opération nationale concertée, la Sûreté du Québec offre un beau cadeau à toute notre société : un moment collectif de réflexion sur la problématique de la violence conjugale, un moment pour travailler ensemble plutôt que chacun avec nos ressources, un moment pour parler d’une voix forte et dire que la violence conjugale, ça nous concerne tous et que, pour changer le monde, ça prend tout le monde », a renchéri Claudine Thibaudeau, responsable du soutien clinique et de la formation chez SOS violence conjugale.
« La violence entre partenaires intimes est un fléau qu’il faut combattre sous tous les angles, à tous les instants. Les procureurs du DPCP accompagnent au quotidien les personnes victimes vulnérables vivant cette triste réalité. Il est donc naturel pour nous de nous joindre aux policiers et aux organismes venant en aide à celles-ci pour montrer qu’ensemble, nous ne faisons qu’un dans cette lutte », a conclu Me Isabelle Dorion, procureure et coordonnatrice provinciale en violence conjugale pour le DPCP.