Pour la première année, les volets « Entrepreneuriat étudiant » et « Création d’entreprise », chapeautés respectivement par la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) et la MRC des Maskoutains, sont présentés conjointement pour envoyer le message que « l’entrepreneuriat peut démarrer sur les bancs d’école et se poursuivre toute une vie », a affirmé Charles Filion, directeur associé au développement économique à la MRC.
Dans les écoles, il s’agit de projets collectifs, souvent réalisés par une classe, qui visent à répondre à un besoin du milieu. Les jeunes doivent ensuite réaliser le projet « de l’idée jusqu’à la mise en marché », a expliqué Sagette Gagnon, régisseuse aux communications à la CSSH, citant des exemples comme la création de blocs-notes avec des messages de prévention à la polyvalente Hyacinthe-Delorme, la proposition d’idées de collation santé à l’école Lafontaine ou l’installation de tablettes dans les casiers de l’école Casavant.
Le milieu scolaire devient ainsi un véritable « incubateur d’une culture de l’entrepreneuriat » en plus d’être motivant pour les jeunes, a soutenu Sagette Gagnon.
Après l’école, le monde des affaires
Tout entrepreneur qui vient de démarrer une entreprise ou qui est en voie de le faire peut aussi s’inscrire au volet « Création d’entreprise » auprès de la MRC d’ici le 14 mars. Pour être éligible, leur projet ne doit pas avoir généré de revenus de vente avant le 1er avril 2016.
Charles Filion a dit s’attendre à recevoir plus de candidatures que l’an dernier, peut-être jusqu’à une quinzaine, a-t-il évalué. La MRC, la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe et Saint-Hyacinthe Technopole remettront aux gagnants locaux une bourse de 500 $ et ils accéderont ainsi aux échelons régional et peut-être même national, où les bourses sont encore plus alléchantes.
Grâce à la notoriété du concours, c’est surtout le gain en visibilité qui profitera aux entrepreneurs, a souligné Charles Filion. La présidente d’honneur du Défi OSEntreprendre cette année, Isabelle Dos Santos, a d’ailleurs reconnu avoir profité d’une « incroyable visibilité » en 2015 lorsqu’elle a été lauréate du concours. Elle avait alors lancé son entreprise, la marque de vêtement de sport idos42.2, qui roule toujours aujourd’hui.
En développant les qualités entrepreneuriales chez les jeunes et en donnant un coup de pouce aux créateurs d’entreprises, le défi permet ainsi de « stimuler l’entrepreneuriat » sur le territoire, a résumé Charles Filion.