Ce projet est discuté depuis plus de 18 mois. Il a été inscrit au Plan quinquennal d’immobilisations 2025-2029, puis adopté à l’unanimité par les membres du conseil en octobre 2024. Il a été présenté publiquement en avril 2025. Il est revenu à l’ordre du jour d’une séance plénière le 30 juin dernier, avec tous les documents requis. Rien n’a été caché. Rien n’a été précipité. Tout a été fait dans les règles.
Mais certains ont choisi, en séance publique, de semer le doute sur la légitimité du projet et sur l’intégrité de l’administration municipale. C’est grave. Car au lieu de poser des questions pour faire avancer la discussion, on a préféré lancer des sous-entendus sur un supposé copinage entre la Ville et le promoteur. Ce genre de discours ne sert ni la démocratie ni la population.
Le protocole d’entente en question est parfaitement conforme au règlement municipal sur les ententes promoteurs. Il respecte en tous points la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, qui encadre précisément ce type de collaboration. C’est une démarche structurée, légale, transparente, comme en témoignent les nombreuses étapes franchies depuis 2023.
Qu’on exprime des désaccords politiques, très bien. Qu’on remette en question les priorités, c’est légitime. Mais qu’on laisse entendre que le projet est entaché d’irrégularités ou de favoritisme? C’est inacceptable.
Et la question qu’il faut se poser est simple : dans quel but cela a-t-il été fait? Pourquoi avoir choisi de crier au scandale dans des médias à grand déploiement comme le Journal de Montréal, au risque d’attirer une attention négative et disproportionnée sur notre Ville? Quelle était la véritable intention derrière cette démarche?
Derrière chaque mot lancé à la légère, il y a un impact réel : on alimente la méfiance envers les institutions, on ralentit les projets, on fragilise la collaboration entre les élus et, surtout, on détourne l’attention du vrai sujet : offrir aux citoyennes et citoyens un véritable parc de quartier, accessible, de qualité, avec des installations sportives et un lien direct avec la rivière Yamaska.
Ce projet de parc de quartier, je l’assume entièrement. Il s’inscrit dans une vision ambitieuse pour notre Ville : celle d’une Municipalité qui ose faire les choses autrement, qui collabore avec les forces vives du territoire, qui investit pour le long terme.
Après l’acquisition des terres de la Métairie pour y aménager un grand parc nature, je considère ce projet comme un deuxième coup de circuit pour notre ville. Et j’en suis extrêmement fier. Si certains préfèrent miser sur le soupçon, je choisis, pour ma part, de miser sur l’action.
André Beauregard, maire de Saint-Hyacinthe
