François Legault était tellement content d’être heureux d’annoncer son grand déconfinement qu’il n’a pu s’empêcher de claironner comme un coquin cocasse : « Vacciner, ça rime avec liberté, solidarité, puis surtout avec un bel été! » Preuve par l’exemple que ce n’est pas parce que t’es millionnaire que tes rimes sont riches.
Un peu plus et Christian Dubé faisait du beatbox pour l’accompagner. Entoucas, si le Zaricot programme une soirée de slam/poésie avec le chef de la CAQ, ça se peut que j’oublie d’acheter mon billet. Bon, je taquine notre PM, c’était quand même un heureux moment qu’il annonçait : la fin du défi 28 jours qui en aura duré 475. Enfin, nous voyons la lumière au bout du tunnel et, surtout, ça faisait oublier l’autre tunnel annoncé la veille, celui à 10 milliards d’années-lumière de toute logique.
Pour l’instant, savourons le moment. Parce que le mot « liberté » sonne maintenant comme un petit party dans ma bouche même si je ne peux inviter que 8 personnes à la fois. C’est quand même l’ouverture des terrasses et des restaurants, retrouver ses camarades de classe en direct, le retour des beaux jours sans couvre-feu et des soirées démasquées.
Parlant de masques, ce sera aussi la fin de la plus courte dictature de toute l’histoire des dictatures. Bientôt, plusieurs réaliseront que le génocide annoncé n’a pas eu lieu, que les pédosatanistes n’ont pas creusé de tunnel, qu’ils ne reverront jamais la couleur de l’argent qu’ils ont envoyé à leurs gourous et que Bill Gates était plus occupé à tromper sa femme qu’à mettre des puces dans les vaccins.
Pendant que nous serons en joie, d’autres seront déçus. Et il nous faudra tous réapprendre à vivre ensemble. Mais ça viendra. Un petit party à la fois.