13 août 2015 - 00:00
Pas de subvention fédérale à prévoir pour le centre de congrès
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Le ministre de l’Infrastructure, Denis Lebel, était de passage à Saint-Hyacinthe pour l’ouverture officielle du local de campagne du candidat conservateur de Saint-Hyacinthe-Bagot, Réjean Léveillé. Photo Martin Grenier

Le ministre de l’Infrastructure, Denis Lebel, était de passage à Saint-Hyacinthe pour l’ouverture officielle du local de campagne du candidat conservateur de Saint-Hyacinthe-Bagot, Réjean Léveillé. Photo Martin Grenier

Le ministre de l’Infrastructure, Denis Lebel, était de passage à Saint-Hyacinthe pour l’ouverture officielle du local de campagne du candidat conservateur de Saint-Hyacinthe-Bagot, Réjean Léveillé. Photo Martin Grenier

Le ministre de l’Infrastructure, Denis Lebel, était de passage à Saint-Hyacinthe pour l’ouverture officielle du local de campagne du candidat conservateur de Saint-Hyacinthe-Bagot, Réjean Léveillé. Photo Martin Grenier

De passage à Saint-Hyacinthe pour l'ouverture du local électoral du candidat conservateur Réjean Léveillé, le ministre fédéral de l'Infrastructure, Denis Lebel, a indiqué au COURRIER que la Ville de Saint-Hyacinthe devrait sans doute se passer de l'aide financière d'Ottawa pour la construction de son nouveau centre de congrès.

« Le tourisme, les loisirs et les sports ne font plus partie du nouveau plan d’infrastructures [Fonds Chantiers Canada] du gouvernement. L’ancien plan est venu à échéance le 31 mars 2014 et depuis, les subventions ne peuvent plus se faire dans les domaines de l’hôtellerie et du tourisme », a expliqué le ministre Lebel, rencontré dans l’autobus de campagne du Parti conservateur.

La Ville devra donc s’en remettre au gouvernement québécois, d’autant plus que comme l’a souligné Denis Lebel, Québec est la seule province dans laquelle les autorités fédérales ne peuvent transiger directement avec les municipalités.

Interrogé sur l’autre gros dossier d’infrastructure à Saint-Hyacinthe, le tunnel Casavant, Denis Lebel a rappelé que le dossier devait d’abord être priorisé par Québec avant qu’Ottawa s’y engage. « Mais, nous sommes pleinement conscients de l’importance de ce dossier pour la région. La sensibilisation a été faite depuis longtemps », a-t-il mentionné.

À savoir si le débat entourant la gestion de l’offre dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique pourrait nuire à son parti dans le comté de Saint-Hyacinthe-Bagot, le ministre conservateur a plutôt soutenu que « les agriculteurs savent que c’est notre parti qui en fait le plus pour eux ». D’ailleurs, quelques-uns d’entre eux étaient présents pour l’ouverture du local électoral de Réjean Léveillé, situé sur le boulevard Casavant, dans les anciens bureaux de la Banque Nationale.

« La gestion de l’offre est importante pour le Québec et nous sommes conscients des sommes qui sont en jeu. C’est normal que les agriculteurs se fassent entendre. Mais, si nous n’avons pas d’accord, on ne peut pas se permettre de ne pas exporter. La gestion de l’offre est importante, mais l’ensemble de l’entente aussi », a poursuivi le ministre.

Accueil favorable

Le candidat conservateur, Réjean Léveillé, a soutenu que depuis son arrivée dans le comté, l’accueil des citoyens avait été des plus favorables.

« Le contact humain me fait du bien. J’ai fait bon nombre de reportages sur Saint-Hyacinthe, en plus d’y avoir passé quatre semaines durant le verglas, et j’avais trouvé que les gens étaient débrouillards, qu’ils se tenaient debout. Je ne suis pas ici pour me prendre contre quelqu’un, mais plutôt pour tout ce que j’ai vu de Saint-Hyacinthe », a souligné l’ex-journaliste de TVA, dont l’adversaire libéral, René Vincelette, était le candidat conservateur aux élections de 2008.

Si la mosaïque d’affiches électorales a commencé à prendre forme sur les lampadaires de la ville, celles du Parti conservateur s’étaient faites plutôt discrètes jusqu’à maintenant.

M. Léveillé a indiqué qu’avant de faire campagne, il avait préféré déposer son bulletin de candidature au bureau de la directrice de scrutin du comté, l’avocate Suzie Guilmain.

« Je voulais que ce soit un processus démocratique. Je ne voulais pas ouvrir mon local avant que ce ne soit officiel auprès de la directrice de scrutin », a-t-il expliqué.

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