Bien que M. Laflamme soit d’avis que toute cette histoire concernant la convention collective, échue depuis le 1er janvier 2020, doit en venir à sa fin, il ne voit pas la possibilité qu’une entente se conclue dans un avenir rapproché.
Une séance d’arbitrage devait avoir lieu le 6 décembre, mais elle a été repoussée à une date ultérieure encore inconnue, en 2023. L’Association des pompiers de Saint-Hyacinthe explique qu’il était nécessaire pour elle que les nominations arbitraires soient neutres. « Les nominations sont d’ordre provincial. Québec a par la suite délégué le choix des nominations à la Municipalité. C’est complètement impartial et, dans ce sens, il était impossible pour nous d’aller de l’avant dans ces circonstances », explique Simon Laflamme. L’objectif est de choisir conjointement avec la Ville les arbitres qui seront associés au dossier.
Les pompiers ont refusé de revenir à la table de négociation avec la Ville lors d’une rencontre prévue en septembre pour des raisons administratives. Selon M. Laflamme, la Ville de Saint-Hyacinthe serait présentement à la recherche de pompiers à l’externe, pour passer de 12 à 18 postes. Il s’agit de postes à deux fonctions, soit celle de pompiers et de lieutenant. Cette pratique ne serait pas permise puisque la règle stipule qu’il est interdit de rechercher des candidats à l’externe. En premier lieu, le poste doit être proposé aux pompiers qui ont cinq ans et plus d’expérience à l’emploi de Saint-Hyacinthe et, au besoin, l’offre doit être faite à ceux qui ont entre deux et cinq ans de service.
Le mouvement de personnel à la haute direction de la Ville de Saint-Hyacinthe dans les dernières semaines, avec entre autres le remplacement annoncé du directeur général et des changements au Service des ressources humaines, n’est pas de nature à accélérer la conclusion d’une entente, selon M. Laflamme.