La raison en est bien simple : à la suite d’un appel d’offres aux transporteurs pour la fourniture de ce service, aucune soumission n’a été déposée.
En pareille circonstance, un deuxième appel d’offres s’avère généralement la seule avenue possible, mais la Ville n’optera pas tout de suite pour cette solution. D’abord, le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe, a confirmé que la Ville vient tout juste d’obtenir du ministère du Développement durable, de l’Environnement de la Lutte contre les changements climatiques son certificat d’autorisation qui lui permettra d’exploiter la plate-forme de maturation du digestat qui équipe du Centre de valorisation des matières organiques (CVMO) de l’avenue Émilien-Letarte, dans le parc industriel Théo-Phénix.
Il ne lui reste plus qu’à obtenir l’approbation gouvernementale à l’égard du biofiltre anti odeurs de 1,35 million $ dont elle a dû équiper le CVMO à la demande du Ministère, ce qui ne serait qu’une question de semaines.
En attendant, une clause contractuelle lui permet de prolonger le dernier contrat octroyé pour le transport du digestat vers le centre de valorisation de Bury, dans les Cantons-de-l’Est, à 150 km de Saint-Hyacinthe.
Ce contrat de 91 083 $ avait été accordé à Marquis Transport, de Saint-Dominique, pour la période allant de mars au 31 août 2015.