25 avril 2024 - 03:00
Jeunes d’aujourd’hui
Passer de la parole à la scène
Par: Maxime Prévost Durand
Cinq élèves de l’École secondaire Saint-Joseph participeront à la finale de Jeunes d’aujourd’hui, soit Sofia Olga Arrieta Zaytseva (à gauche), le duo formé d’Anne-Sophie Gingras et de Marylie Dumont (à l’avant), Adrien Imbaud (à l’arrière) et Daphnée Girouard (absente). Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Cinq élèves de l’École secondaire Saint-Joseph participeront à la finale de Jeunes d’aujourd’hui, soit Sofia Olga Arrieta Zaytseva (à gauche), le duo formé d’Anne-Sophie Gingras et de Marylie Dumont (à l’avant), Adrien Imbaud (à l’arrière) et Daphnée Girouard (absente). Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Savoir bien s’exprimer et partager un message peut ouvrir bien des portes dans la vie. En ce sens, 16 élèves du secondaire saisiront l’opportunité de se faire entendre dans le cadre de la finale du concours d’art oratoire Jeunes d’aujourd’hui, qui se tiendra à la salle Léon-Ringuet du Cégep de Saint-Hyacinthe le dimanche 28 avril à 14 h.

Des finalistes provenant de six écoles monteront sur scène pour l’occasion. L’École secondaire Saint-Joseph, de Saint-Hyacinthe, sera notamment représentée par cinq élèves. On comptera également des élèves du Collège Trinité (Saint-Bruno), du Collège Notre-Dame (Montréal) et de l’Académie Antoine-Manseau (Joliette) ainsi que de deux nouvelles écoles participantes, le Collège Durocher Saint-Lambert et le Collège Notre-Dame-de-Lourdes (Longueuil).

« Ce qu’ils bâtissent à un jeune âge, c’est un service qu’ils se rendent pour la vie », a souligné Alexis Tremblay, l’un des membres de l’organisation de Jeunes d’aujourd’hui, à quelques jours de la finale.

« Depuis 10 ans, j’ai été porte-parole d’une association étudiante, journaliste et enseignant et je n’ai pas fait d’études dans rien de ça. Ce qui m’a permis de faire mon chemin, c’est ma capacité à m’exprimer bien avant autre chose ainsi que ma capacité à capter l’attention par la parole et à partager un message », a témoigné celui qui détient un baccalauréat par cumul.

Adrien Imbaud, un finaliste de l’École secondaire Saint-Joseph, abonde dans le même sens. Il souhaite, par la parole, avoir une influence positive sur les autres dans son métier plus tard. L’adolescent, qui a immigré de la France avec sa famille, voit d’ailleurs sa participation à Jeunes d’aujourd’hui comme une opportunité de progresser dans sa prise de parole et d’aller chercher des outils supplémentaires pour trouver les mots justes, a-t-il raconté au COURRIER. Dans son texte, Adrien évoque notamment le sujet de l’immigration avec une touche d’humour.

Parmi les autres finalistes de l’ÉSSJ, un duo constitué d’Anne-Sophie Gingras et de Marylie Dumont explorera les mauvais côtés de la sexualisation dans les médias, tandis que Sofia Olga Arrieta Zaytseva, une étudiante étrangère dont le français est une langue seconde, présentera un numéro à saveur de féminisme. Daphnée Girouard parlera quant à elle de l’importance de ne pas oublier son enfant intérieur.

Un prix ajouté

Un nouveau prix récompensant le meilleur texte sera instauré cette année. Il s’ajoutera au prix de la meilleure présence scénique, au prix Jeunes d’aujourd’hui (combinaison présence scénique et texte) et au coup de cœur du jury qui sont remis traditionnellement et qui sont accompagnés d’une bourse.

« Un texte peut être très bon, mais parfois, sur scène, il n’est peut-être pas livré à sa juste valeur. Une suggestion avait été faite pour qu’un prix soit remis pour le meilleur texte et ce sera une nouveauté cette année », a expliqué Michèle Lemelin, la fondatrice de Jeunes d’aujourd’hui.

Un jury formé de Marie-Ève Bernier, Magalie Lapointe et Louis Provost a été mandaté pour étudier les textes en vue de couronner un lauréat dimanche. Puis, lors de la finale, les élèves se présenteront devant un jury composé de l’auteur François Avard, de Léo Bureau-Blouin et de l’autrice Lily Pinsonneault.

Le public est invité à assister à la finale de Jeunes d’aujourd’hui. Les billets seront vendus directement à la porte au coût de 10 $.

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