Le départ de la conseillère Brigitte Sansoucy, devenue députée de Saint-Hyacinthe/Bagot à la Chambre des Communes, lui donne à nouveau l’occasion de se porter candidat, cette fois à l’élection partielle du 21 février dans le district Saint-Sacrement, où il a élu domicile. « Je trouve ça important qu’un candidat réside dans le quartier qu’il veut représenter au conseil. »
Ce célibataire de 43 ans, un Maskoutain né dans le district Sacré-Coeur, habitait toujours dans ce quartier lorsque, aux élections de l’automne 2009, il y a été défait par David Bousquet, l’actuel représentant de Sacré-Coeur à la table du conseil. Il avait obtenu 444 voix, contre 635 pour le vainqueur Bousquet et 380 pour Nelson Archambault.
Patrick Robert ne s’en est jamais caché : il est le neveu de l’ex-maire Claude Bernier, un lien qui, croit-il, a pu jouer contre lui durant la campagne électorale de 2009. Mais ce n’est pas son oncle, maire de 1992 à 2013, qui l’a encouragé à se lancer en politique municipale. « Du tout. Je ne l’avais même pas avisé que je me présentais, il l’a su à la dernière minute », raconte-t-il.
Aux élections de 2013, M. Robert était toujours un résident de Sacré-Coeur, mais il avait alors décidé de passer son tour. « Je trouve que David Bousquet fait du très bon travail au conseil municipal, et je n’avais pas envie de me représenter contre lui. Là, dans Saint-Sacrement, j’ai une opportunité. »
Employé civil à la Sûreté du Québec, Patrick Robert est spécialisé en sécurité des édifices et des infrastructures. Son travail l’oblige à se rendre régulièrement à Québec, mais comme il s’absente surtout la fin de semaine, il dit être en mesure de consacrer beaucoup de temps aux affaires de sa ville.
Faire progresser le projet du tunnel ferroviaire Casavant – le site en question, signale-t-il, se trouve dans le district Saint-Sacrement – et relancer le dossier du train de banlieue sont deux objectifs qu’il entend poursuivre au conseil. « J’aime ma ville, je trouve que beaucoup de choses ont été bien faites, mais il y en a d’autres à améliorer. Dans le fond, ma priorité, c’est d’être à l’écoute des gens, dans mon porte-à-porte et après l’élection. Si je suis élu, je vais continuer de faire le tour de mes concitoyens. »