14 janvier 2016 - 00:00
Élection dans Saint-Sacrement
Patrick Robert saute sur l’occasion
Par: Benoit Lapierre
Patrick Robert, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Patrick Robert, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Patrick Robert, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Patrick Robert, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Arrivé deuxième aux élections générales de 2009 dans le district Sacré-Coeur, Patrick

Le départ de la conseillère Brigitte Sansoucy, devenue députée de Saint-Hyacinthe/Bagot à la Chambre des Communes, lui donne à ­nouveau l’occasion de se porter candidat, cette fois à l’élection partielle du 21 février dans le district Saint-Sacrement, où il a élu domicile. « Je trouve ça important qu’un candidat réside dans le quartier qu’il veut représenter au conseil. »

Ce célibataire de 43 ans, un Maskoutain né dans le district Sacré-Coeur, habitait toujours dans ce quartier lorsque, aux élections de ­l’automne 2009, il y a été défait par David ­Bousquet, l’actuel représentant de Sacré-Coeur à la table du conseil. Il avait obtenu 444 voix, contre 635 pour le vainqueur ­Bousquet et 380 pour Nelson Archambault.

Patrick Robert ne s’en est jamais caché : il est le neveu de l’ex-maire Claude Bernier, un lien qui, croit-il, a pu jouer contre lui durant la campagne électorale de 2009. Mais ce n’est pas son oncle, maire de 1992 à 2013, qui l’a encouragé à se lancer en politique municipale. « Du tout. Je ne l’avais même pas avisé que je me présentais, il l’a su à la dernière minute », raconte-t-il.

Aux élections de 2013, M. Robert était ­toujours un résident de Sacré-Coeur, mais il avait alors décidé de passer son tour. « Je trouve que David Bousquet fait du très bon travail au conseil municipal, et je n’avais pas envie de me représenter contre lui. Là, dans Saint-­Sacrement, j’ai une opportunité. »

Employé civil à la Sûreté du Québec, Patrick Robert est spécialisé en sécurité des édifices et des infrastructures. Son travail l’oblige à se rendre régulièrement à Québec, mais comme il s’absente surtout la fin de semaine, il dit être en mesure de consacrer beaucoup de temps aux affaires de sa ville.

Faire progresser le projet du tunnel ­ferroviaire Casavant – le site en question, ­signale-t-il, se trouve dans le district Saint-­Sacrement – et relancer le dossier du train de banlieue sont deux objectifs qu’il entend ­poursuivre au conseil. « J’aime ma ville, je trouve que beaucoup de choses ont été bien faites, mais il y en a d’autres à améliorer. Dans le fond, ma priorité, c’est d’être à l’écoute des gens, dans mon porte-à-porte et après l’élection. Si je suis élu, je vais continuer de faire le tour de mes concitoyens. »

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