15 avril 2021 - 07:00
Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe
Paul Foisy comme nouveau directeur général
Par: Maxime Prévost Durand
Paul Foisy, déjà bien impliqué au Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, a récemment été nommé à titre de directeur général pour succéder au regretté Luc Cordeau. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Paul Foisy, déjà bien impliqué au Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, a récemment été nommé à titre de directeur général pour succéder au regretté Luc Cordeau. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe (CHSH) a un nouveau directeur général et il s’agit d’un visage plutôt familier. Paul Foisy, impliqué au sein du conseil d’administration pendant 15 ans et travaillant comme aide-archiviste depuis un peu plus de cinq ans, s’est vu confier ce rôle pour succéder au regretté Luc Cordeau.

Ce dernier avait été dans l’obligation de quitter son poste à la mi-décembre en raison du dur combat qu’il menait contre une maladie virulente, laquelle l’affectait depuis plusieurs mois déjà. M. Cordeau, qui a porté à bout de bras les activités du CHSH pendant une vingtaine d’années, est décédé le 23 février.

« Le départ de Luc laisse un grand vide parce qu’avec lui part aussi une grande partie de son expertise et de ses connaissances », mentionne Paul Foisy, qui a côtoyé pendant bon nombre d’années son prédécesseur.

Faire la transition vers le pôle culturel

Nommé au terme d’un processus de sélection qui a regroupé plusieurs candidatures, Paul Foisy occupe ses nouvelles fonctions de directeur général depuis le 8 mars.

Bien qu’il s’agisse d’un choix naturel aux yeux de plusieurs, ce chercheur autodidacte n’avait pourtant aucune ambition de soumettre sa candidature lorsque le poste est devenu vacant, avoue-t-il en entrevue avec LE COURRIER. Son dévouement au CHSH l’a toutefois fait changer d’idée après mûre réflexion. Il voyait mal quelqu’un de l’extérieur, qui ne connaît pas le milieu maskoutain, arriver à la barre de l’organisation, surtout dans le contexte où un grand projet de relocalisation vers le pôle culturel est dans les plans à moyen terme.

En reprenant les rênes du CHSH, le Maskoutain veut ainsi assurer une transition harmonieuse jusqu’à l’ancien couvent des Sœurs du Précieux-Sang, lieu où le CHSH doit déménager dans les prochaines années lorsqu’il quittera le Séminaire de Saint-Hyacinthe. Un comité sera d’ailleurs mis en place cette année en lien avec ce projet mené par la Ville de Saint-Hyacinthe.

« Mon but sera d’amener le Centre d’histoire jusque-là et de faire quelques années là-bas, mentionne le nouveau DG. Je suis prêt à mettre des efforts plus grands pour assurer la pérennité du Centre d’histoire. »

Ses connaissances de l’histoire de Saint-Hyacinthe et de l’historique du CHSH seront, selon lui, un atout dans « [la transition] entre le Centre d’histoire d’aujourd’hui et celui de demain ».

Avec une approche rafraîchissante, Paul Foisy souhaite par la même occasion « apporter des ajustements aux façons de faire pour que le Centre d’histoire soit de plus en plus connu de la communauté et qu’il joue un rôle majeur au sein du pôle culturel », où se retrouveront également la nouvelle bibliothèque de la Médiathèque maskoutaine et le musée d’art et de société d’Expression. Il espère d’ailleurs qu’une synergie s’installera entre les membres du pôle culturel pour « trouver des projets communs et travailler ensemble au bénéfice de la population ».

Il compte également faire de la diffusion une priorité pour le CHSH afin de mieux rejoindre les citoyens, dont les jeunes et les nouveaux arrivants, et leur faire connaître davantage l’histoire de leur région. Dans les dernières années, l’accent avait été mis surtout sur le traitement de documents et la recherche, « peut-être au détriment de la diffusion », convient-il.

« Ce qui serait important également, c’est qu’on augmente notre nombre de membres. On voit sur les réseaux sociaux l’intérêt des gens pour l’histoire quand on partage une photo d’époque, mais ce serait le fun qu’il y ait un geste concret pour soutenir le Centre d’histoire », explique-t-il.

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