Plus habitué d’être dans l’ombre que sous les projecteurs, Pierre-Philippe Côté s’est taillé une place dans le milieu en réalisant les albums d’autres musiciens (David Giguère, Philippe Brach), ou en composant de la musique pour la télé ou le grand écran (Le règne de la beauté, Real Detective, Les Affamés (actuellement en post-production)), en plus d’avoir longtemps collaboré à Belle & Bum. Son premier album, The Origin, l’a aussi mis sur la carte comme un grand auteur-compositeur-interprète folk, qui n’est pas juste en demande ici, mais aussi aux États-Unis et en Europe.
Après les tournées, de retour à la composition. « J’ai eu droit à plusieurs beaux voyages, mais cet été ça sera du repos… Je vais aussi travailler sur du matériel pour un second album », explique Peter Henry Phillips en entrevue. S’il ne se donne pas de date limite précise, il espère pouvoir dévoiler son nouveau bébé d’ici l’hiver 2018. « Avant de lancer The Origin, j’avais un EP plus post-folk acoustique. Je pense me rapprocher de cette facture plus proche du son en live », précise le multi-instrumentiste.
De l’ombre à la lumière
Si cela fait des années que le musicien originaire d’Asbestos travaille autant, ce n’est que depuis peu que le public arrive à faire le lien entre ses différents pseudos. Il favorise d’ailleurs de plus en plus celui de Peter Henry Phillips, même pour ses contrats de composition. « C’est plus international et ça fait un lien avec mon projet comme songwriter, précise-t-il. Mon but, c’est qu’un maximum de personnes soient au courant de ma musique et de mon message de paix et d’espoir. »
Retour à Saint-Hyacinthe
Pierre-Philippe Côté connaît bien Le Zaricot pour y avoir joué à plusieurs reprises comme accompagnateur pour différents artistes. Ce vendredi, il s’y présentera pour la première fois en son nom. « Je vais revisiter mes chansons en formule guitare/voix, avec un peu de podorythmie. Moi-même je redécouvre mes propres chansons et comme je joue seul, ça me donne la possibilité de changer de direction si j’en ai envie. »
Le cœur du spectacle sera composé des chansons de son album solo, mais des surprises sont à prévoir. « Je pourrai peut-être jouer de nouvelles compositions, qui sait? J’ai aussi participé cet hiver au projet Au Quai Computer (un hommage à l’album OK Computer de Radiohead)… je risque d’ajouter une ou deux chansons de l’album en spectacle. » En tout, le public du Zaricot aura au moins une heure en intimité avec Peter Henry Phillips, ce vendredi 19 mai dès 20 h.