25 janvier 2024 - 03:00
PFAS : Saint-Hyacinthe se veut rassurante
Par: Sarah-Eve Charland
La concentration de PFAS dans l’eau potable de Saint-Hyacinthe s’élève à 16 ng/l, selon les résultats d’une étude de l’Université de Montréal. Photo Pascal Cournoyer

La concentration de PFAS dans l’eau potable de Saint-Hyacinthe s’élève à 16 ng/l, selon les résultats d’une étude de l’Université de Montréal. Photo Pascal Cournoyer

Après la publication dans nos pages d’un article sur la présence des PFAS dans l’eau potable, la Ville de Saint-Hyacinthe a tenu une fois de plus à rassurer ses citoyens en rappelant que les concentrations détectées étaient bien en dessous des limites recommandées par Santé Canada.

« Les niveaux de concentration de PFAS détectés dans l’eau potable de Saint- Hyacinthe sont nettement inférieurs aux limites [recommandées] par Santé Canada. La Ville prend cependant cette question très au sérieux et demeure à l’affût de solutions qui pourraient diminuer l’exposition à ce type de contaminants », a souligné le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, dans un communiqué reproduit en page 11 de cette édition. Il y précisait aussi que cette étude a été publiée il y a près d’un an.

Le professeur en chimie environnementale à l’Université de Montréal Sébastien Sauvé a présenté une étude regroupant des résultats de 376 sites à travers le Québec. L’eau potable de Saint-Hyacinthe contient des PFAS, dits contaminants éternels, et se retrouverait même parmi les 14 sites au Québec présentant les plus grandes concentrations de ce type de contaminant. Bien que l’étude ait été dévoilée une première fois en février 2023, une mise à jour a été présentée publiquement en décembre dernier en présence du COURRIER.

Dans le cadre de l’étude, le chercheur a prélevé de l’eau potable à deux reprises à Saint-Hyacinthe. Les deux fois, la concentration de PFAS s’élevait à 16 ng/l d’eau potable. Même si Santé Canada s’est penché sur la question, aucune règle n’encadre la concentration de PFAS dans l’eau potable, pour le moment. La recommandation est de 30 ng/l.

Le maire a tenu à rappeler que les professionnels de la Ville collaborent étroitement avec les experts en santé publique et les organismes de référence en ce qui a trait aux techniques de traitement de l’eau afin d’être à la fois efficaces et respectueuses de l’environnement. « La protection et la gestion de l’eau demeurent au cœur des priorités de notre ville et nous continuons d’investir afin d’en garantir sa qualité », a ajouté M. Beauregard en séance publique du conseil lundi.

Les PFAS proviennent de substances utilisées, entre autres, dans des cosmétiques, dans la mousse pour éteindre les feux, sur les tissus imperméables et les cartons de livraison pour nourriture.

image

Une meilleure expérience est disponible

Nous avons détecté que vous consultez le site directement depuis Safari. Pour une meilleure expérience et pour rester informé en recevant des alertes, créez une application Web en suivant les instructions.

Instruction Image