L’humoriste a réellement craint d’être atteint d’un cancer du sein après la découverte de cette bosse. Il a dû subir une panoplie de tests et plusieurs semaines se sont écoulées avant qu’on lui confirme finalement que la masse n’était pas cancéreuse. Dans son nouveau spectacle, il raconte ce processus qu’il a dû traverser. Même si la situation n’avait rien de comique au moment de la vivre, il a découvert son potentiel comique à force de la raconter à ses proches.
« Malgré le fait qu’on attend après un diagnostic et que c’est lourd, qu’on peut avoir de la peine, il peut y avoir des bouts drôles qui ressortent après coup », soutient Philippe Laprise dans une entrevue accordée au COURRIER à l’approche de son passage au Centre des arts Juliette-Lassonde les 12 et 13 août pour lancer L’été dans le 450.
Il décrit, entre autres, comment ses amis ont voulu prendre soin de lui à travers cette épreuve. Il raconte aussi une expérience en voilier qu’il a faite pour se changer les idées et l’arrivée d’un chien qu’il a adopté durant cette période. « Ce sont des choses qui étaient faites pour me faire du bien. Parfois ça marchait et d’autres fois non », affirme en riant celui que l’on peut entendre le matin à la radio de Rouge FM cet été.
Pour ce nouveau spectacle, Philippe Laprise a utilisé une approche différente au niveau de la présentation scénique. Il a fait appel à Vincent Gratton comme metteur en scène, en plus de retenir les services d’un chorégraphe pour que sa gestuelle et ses déplacements accentuent le potentiel comique de l’histoire. Sa nouvelle approche se remarque aussi dans les textes, avec cette trame de fond qui est présente du début à la fin.
« Je suis encore dans l’anecdote, mais c’est plus axé sur le fait que je raconte une histoire. Le show, c’est une histoire, entrecoupée d’autres petites histoires », explique-t-il.
« Je suis très fier de ce show-là. On le dit toujours, mais sincèrement, je pense vraiment que c’est lui le meilleur show que j’ai écrit dans ma vie. [En préparant le spectacle], Vincent Gratton me disait toujours : là, c’est du Phil Laprise. »