Piétonniser, c’est rendre la rue accessible aux piétons. Un bon exemple, c’est un camping où piétons, vélos et autos circulent, mais à la vitesse du piéton.
Si les cyclistes peuvent se rendre au centre- ville de façon sécuritaire et y stationner leur vélo de la même manière, ils vont y aller. Si l’expérience est positive, ils vont y revenir et le faire savoir.
Retenir qu’un individu, qu’il soit à vélo ou en auto, c’est toujours un client potentiel et une famille à vélo, c’est minimum trois clients.
Le centre-ville est attrayant parce que les gens peuvent se côtoyer : les humains sont grégaires et, s’il y a de l’ambiance, ils seront nombreux. Mais en auto, les contacts sont à éviter!
Une place de stationnement d’auto, c’est la place de cinq vélos; une auto dans la rue, c’est 10-12 personnes, selon la foule.
Des places de stationnement de courte durée doivent être préservées devant les magasins où l’on vend des objets lourds (quincailleries, épiceries).
On a une idée de ce qu’il faut faire pour attirer les gens, dont faciliter la venue en améliorant l’accès au centre-ville aux cyclistes. Pour les piétons, installer des navettes du nord au centre-ville, de l’ouest au centre-ville, etc.
La piétonnisation, ce n’est pas un moment durant l’été, c’est la vie au centre-ville.
Gilles Germain, Saint-Hyacinthe