J’imagine que je peux encore parler d’élections? C’est comme souhaiter bonne année, on peut le faire jusqu’à deux semaines après.
Facque… j’ai vu mieux, mais j’ai aussi vu pire. Et comme ça va aller pire avant que ça aille mieux, plus vite ça va aller pire, plus vite ça va aller mieux. À la prochaine élection, pour accélérer les choses, je vais voter Cthulhu. Non, je niaise. Je vais voter stratégique. Je vais voter Rhino. Il y a quand même eu des bonnes nouvelles, comme la fin de la carrière politique de Maxime Bernier! Ne plus l’entendre parler sera une grande compensation carbone. Il va émettre moins de méthane. Sauf qu’il pourrait bientôt polluer les ondes radio, facque ça s’annule. Mais je trouve amusant de voir les Canadiens se réveiller avec un mal de Bloc en disant « What the f…? »
Parce que si on regarde la carte électorale, il est évident qu’il faut ajouter un S à Canada tellement il ressemble à une catalogne qui tient juste par un chemin de fer. Même l’Ouest parle d’indépendance. Envoyons-leur Lucien Bouchard!
Entoucas, si vous n’aimez pas ce gouvernement, soyez patients, il ne durera pas longtemps. Et que ce soit lui ou l’autre, pour moi, rien de différent. La politique, c’est tout le temps, pas juste aux quatre ans. Le combat continue. Contre le système, l’injustice et la violence qu’il crée, contre les arnaqueurs, les profiteurs, les sexistes, les racistes et/ou les climatos-sceptiques islamo-anxieux, toutes les luttes existent encore.
Je vais continuer à me battre avec art, amour et humour contre tous les cons. Être le caillou dans leur genou, le grain de sable dans l’engrenage bitumineux, l’empêcheur de sombrer en rond et au lieu de baisser les bras, lever le poing et faire entendre mon rire comme un doigt d’honneur sonore!