21 novembre 2013 - 00:00
Ancienne usine Goodyear
Plaidoyer pour une intégration
Par: Le Courrier
La citoyenne Élisabeth Gauthier souhaite que le conseil municipal adopte un plan d'aménagement pour l'ancienne usine Goodyear plutôt que de la démolir. Le propriétaire de l'immeuble, Stéphane Arès, s'est dit ouvert à la proposition.

La citoyenne Élisabeth Gauthier souhaite que le conseil municipal adopte un plan d'aménagement pour l'ancienne usine Goodyear plutôt que de la démolir. Le propriétaire de l'immeuble, Stéphane Arès, s'est dit ouvert à la proposition.

La citoyenne Élisabeth Gauthier souhaite que le conseil municipal adopte un plan d'aménagement pour l'ancienne usine Goodyear plutôt que de la démolir. Le propriétaire de l'immeuble, Stéphane Arès, s'est dit ouvert à la proposition.

La citoyenne Élisabeth Gauthier souhaite que le conseil municipal adopte un plan d'aménagement pour l'ancienne usine Goodyear plutôt que de la démolir. Le propriétaire de l'immeuble, Stéphane Arès, s'est dit ouvert à la proposition.

Se battant toujours pour la sauvegarde de l'ancienne usine Goodyear et des autres bâtiments patrimoniaux qui l'entourent, Élisabeth Gauthier a relancé le conseil municipal, lundi, en lui proposant l'élaboration d'un plan d'aménagement du secteur qui intégrerait ce qui reste de la vieille usine, en tout ou en partie.

Elle était accompagnée de Stéphane Arès, le propriétaire de l’immeuble Goodyear, qui serait maintenant disposé à surseoir à la démolition de l’édifice, mais à certaines conditions.

« Ce qui m’importe, c’est de mettre fin à l’hémorragie financière. Si la Ville refuse l’émission d’un permis de démolition et adopte un plan d’aménagement, elle devra supporter les frais encourus à ma place », a expliqué M. Arès, en entrevue au COURRIER, impatient de mettre en branle ses projets de construction résidentielle. Laissant de côté leur vision divergente (Élisabeth Gauthier s’est opposée à l’octroi du permis de démolition durant la période de 30 jours prévue à cet effet), la dame et l’agent immobilier se sont contactés la semaine dernière dans le but d’identifier une solution satisfaisante pour les deux parties. Durant la séance du conseil, Mme Gauthier a rappelé que M. Arès avait perdu beaucoup d’argent au cours des quatre années – juin 2009 à juin 2013 – durant lesquelles la Ville a maintenu une réserve foncière sur ce vieux secteur industriel, mais que ce dernier était maintenant disposé à envisager autre chose que la démolition. Élisabeth Gauthier demande donc qu’un plan d’aménagement soit réalisé selon les recommandations de Gérard Beaudet, urbaniste émérite et professeur à l’Université de Montréal, qui a visité le site en octobre.De passage au COURRIER, elle a indiqué qu’idéalement, la reconstruction s’effectuerait « avec du neuf, dans un esprit de vieux. Il faut que le projet témoigne d’une réalité qui a déjà existé et c’est pour cela que la Ville doit jouer son rôle de leader plutôt que de s’en laver les mains ». Convaincue de la richesse de ce patrimoine bâti, Élisabeth Gauthier n’a pas hésité à interpeller le conseil municipal : « si on ne le fait pas (ce plan), il faudra vivre avec les résultats pendant 100 ans. Il est encore temps de bien faire. Tous les promoteurs vous le diront, ça coûte moins cher de démolir, mais est-ce ce que l’on veut pour notre ville? »Le maire, Claude Corbeil, lui a répondu qu’elle était invitée [avec Stéphane Arès] à rencontrer les membres du conseil dans ce dossier à 16 h mercredi (hier). « On vous attend, le conseil sera attentif », lui a-t-il promis.Rappelons toutefois que l’émission du permis a été préalablement autorisée par le comité de démolition et que le délai pour en appeler de cette décision est expiré.Mme Gauthier s’était présentée une première fois devant les élus il y a quatre ans pour déposer une pétition signée par 526 Maskoutains réclamant la protection de la Goodyear et des autres vieux bâtiments industriels du secteur des rues Delorme et Laframboise, dont Les Orgues canadiennes et la E.T. Corset.

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