« En date d’hier [mardi], nous avions 441 élèves qui étaient absents en raison d’un autotest positif à la COVID-19 et 560 élèves qui étaient absents pour des symptômes de COVID-19 ou un isolement préventif en raison d’un contact à risque élevé avec une personne atteinte de la COVID-19 », a indiqué au COURRIER la régisseuse aux communications du CSSSH, Esther Charrette, mercredi.
En comparaison, à peine plus de 70 cas étaient rapportés dans les établissements du CSSSH une semaine avant la fermeture des écoles pour les fêtes, en décembre. Ce chiffre comprenait toutefois autant les élèves positifs à la COVID-19 que les membres du personnel.
« Depuis le retour en classe en présentiel en janvier, la méthodologie permettant de dénombrer le nombre de cas de COVID-19 a été modifiée. Comme les autotests sont effectués et analysés directement par les familles, nous ne recevons plus de données officielles provenant de Direction de santé publique. Nos chiffres nous proviennent donc des informations transmises par les parents, dans le contexte où ils nous informent de la cause de l’absence de leur enfant », a précisé Mme Charrette.
Une dizaine d’écoles du CSSSH comptent plus de 15 élèves absents en raison d’un autotest positif. La polyvalente Hyacinthe-Delorme est la plus touchée avec 44 cas autodétectés.
Le CSSSH rapporte également qu’une classe de l’école Assomption a dû passer en enseignement à distance pour deux journées la semaine dernière, jeudi et vendredi, en raison du trop grand nombre de cas et d’isolements chez les élèves. Depuis janvier, le ministère de l’Éducation prévoit que, si au moins 60 % des élèves d’une classe doivent suivre des consignes d’isolement après avoir été en contact avec un cas ou avoir été déclaré positif, le groupe concerné doit suivre ses cours à la maison, en enseignement à distance.
L’école secondaire Raymond a également transféré toutes ses activités d’enseignement à distance hier, mercredi, parce que certains membres du personnel devaient se placer en isolement pour des raisons relatives à la COVID-19. Les cours seront tenus de cette façon jusqu’à vendredi inclusivement.
Huit décès de plus
Pendant ce temps, la COVID-19 continue de faire d’autres victimes dans la population. Mardi, la Direction de santé publique de la Montérégie rapportait huit nouveaux décès dans la dernière semaine dans la MRC des Maskoutains, qui comprend la ville de Saint-Hyacinthe et 16 autres municipalités.
Cela porte à 218 le nombre de vies fauchées par la COVID-19 dans la région maskoutaine depuis le début de la pandémie.
Par ailleurs, le nombre d’hospitalisations a continué de diminuer de façon modeste du côté de l’Hôpital Honoré-Mercier. Mardi, on faisait état de 67 personnes infectées à la COVID-19 hospitalisées à Saint-Hyacinthe, soit une douzaine de moins que la semaine précédente. De ce nombre, trois se trouvaient aux soins intensifs.
Sur une autre note, les éclosions dans nos milieux de vie pour aînés se sont pour la plupart résorbées, si bien qu’il ne restait que quelques cas isolés en milieu de semaine.
Au même moment, la campagne de vaccination se poursuit au sein du Réseau local de santé (RLS) Richelieu-Yamaska, qui couvre notamment Saint-Hyacinthe, Beloeil et Acton Vale. Selon les dernières données, datées du 30 janvier, pas moins de 45,2 % de la population de ce territoire a déjà reçu sa dose de rappel. Un peu plus de 81 % de la population de ce RLS a obtenu au moins deux doses, puis 85,8 % de la population a eu une première dose.
Assouplissements : au tour des gyms et des spas
Dans une nouvelle phase d’assouplissements, le gouvernement du Québec a annoncé que les gyms et les spas pourront rouvrir leurs portes à compter du 14 février. Ceux-ci étaient fermés depuis la mi-décembre. Ils devront respecter 50 % de leur capacité et le port du masque sera obligatoire. Le passeport vaccinal sera aussi requis.
À la même date, les activités de loisirs, autant sportives que culturelles, pourront également reprendre chez les adultes en respectant un maximum de 25 personnes. Les matchs et compétitions demeurent pour l’instant interdits. Rappelons que ces activités sont déjà permises pour les jeunes de moins de 18 ans depuis lundi.