C’est ce qui a été rapporté au COURRIER par Louise Meunier, la représentante syndicale des employés rattachés aux Sœurs de la Présentation de Marie au sein du Syndicat national catholique des employés des institutions religieuses affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), et confirmé par Sœur Édith Lavoie.
Louise Meunier a appris le 25 novembre qu’elle perdrait son emploi de jour deux semaines plus tard, lors de l’annonce d’un licenciement de 39 employés. Toutefois, elle s’est vu offrir un emploi de soir. Par contre, un autre licenciement de six préposés, dont elle-même, et deux infirmières a été annoncé le 6 décembre. Mme Meunier aurait pu obtenir un emploi à la cuisine ou dans un autre département, mais ce n’est pas ce qu’elle souhaitait. Les employés licenciés pouvaient rester jusqu’au 23 décembre, mais elles ont convenu de quitter plutôt le 17 ou le 19 décembre selon leur horaire en raison de la fermeture de l’infirmerie le 18 décembre. Ce service était offert aux sœurs non autonomes.
Quatre sœurs, qui ont trouvé un nouvel endroit où vivre, n’ont pas encore déménagé, mais elles auront quitté d’ici Noël. Selon Sœur Lavoie, les autres départs suivront graduellement selon les places disponibles à partir de janvier. Elle a toutefois soutenu que les sœurs n’auront pas toutes quitté au terme de la prochaine année. Une vague de déménagements comme la récente ne devrait pas se reproduire.
Sœur Lavoie a expliqué que chaque sœur a été consultée pour savoir où elle souhaitait déménager et que chacune s’adapte bien. Certaines sont retournées dans leur patelin à Sherbrooke, soit aux résidences Ste-Famille et Terrasses Bowen. D’autres ont déménagé à la Maison Jésus Marie à Longueuil, car elles avaient de la famille dans les environs. Les autres demeurent à Saint-Hyacinthe, aux Jardins de la Gare et à son unité de soins ainsi qu’à la résidence Chartwell Ste-Marthe. Sœur Lavoie a confirmé que plusieurs décès avaient eu lieu récemment, mais autant à la maison-mère qu’aux Jardins de la Gare. Elle associe donc cette réalité à l’âge avancé des sœurs plutôt qu’au stress du déménagement.