L’Érablière l’Autre Versan à Sainte-Hélène-de-Bagot a ouvert sa salle à manger le 24 février pour la première fois depuis trois ans, au grand bonheur de la copropriétaire Hélène Belley. Elle a confié qu’elle n’était pas prête à recevoir la clientèle en 2022, même si les mesures sanitaires avaient été assouplies pendant la saison des sucres. « Je ne suis pas inquiète que la clientèle revienne et que ce soit plein », a-t-elle affirmé lorsque questionnée sur la situation économique difficile actuellement. Elle offre seulement huit tables ainsi que deux services, soit le midi et le soir. Selon elle, la nourriture de qualité, faite maison et à volonté ainsi que l’ambiance valent le détour. Elle continue aussi d’offrir une boîte-repas pour emporter.
Depuis son ouverture le 5 mars, la Cabane à sucre L’ancestrale à Saint-Pie, qui a tenu le fort même en 2021 avec une centaine de personnes qui ont mangé dehors, avant de pouvoir ouvrir à nouveau sa salle à manger en 2022, retrouve encore davantage sa clientèle cette année. La saison est déjà complète du côté des réservations. « L’an passé, c’était beaucoup des grand-mamans qui retrouvaient leurs enfants et petits-enfants et qui apportaient des cadeaux de Noël, de Saint-Valentin et de Pâques, car elles n’avaient pas pu les voir depuis longtemps. Cette année, les groupes d’amis et d’employés sont de retour », a imagé la copropriétaire Shirley Lussier.
La Cabane Claude Benoit à Saint- Hyacinthe, qui avait ouvert sa salle à manger en 2022 en plus de poursuivre le concept des boîtes pour emporter, continue en mode hybride cette année. La clientèle a été accueillie pour la première fois le 10 mars, et plusieurs services sont déjà complets. De plus, pour la première fois depuis la pandémie, la tire sur neige sera de retour.
Le succès se poursuit pour le prêt-à-manger
Propriétaire du Pavillon de l’érable à Saint-Jude, Lorraine Bousquet a préféré miser sur sa boutique de prêt-à-manger qui fait fureur sur la rue Dessaulles à Saint-Hyacinthe. « À Saint-Hyacinthe, la croissance est assez rapide. Nous n’avons pas atteint un plateau. Nous avons une belle vitesse de croisière », a déclaré Mme Bousquet.
Il ne s’agit pas d’une question de manque de personnel, mais plutôt de charge de travail. « C’est la première fois en trois ans que nous ne sommes pas confrontés à la pénurie de main-d’œuvre », s’est réjouie la propriétaire. La situation sera donc réévaluée l’an prochain.
En attendant, le coffret cabane à sucre est offert comme l’an passé. Mme Bousquet a déjà plusieurs réservations pour le coffret, mais elle s’attend à une demande accrue prochainement. « Les gens ne pensent pas encore beaucoup à la saison des sucres en raison des dernières chutes de neige, mais ça ne saurait tarder », a-t-elle conclu.
