Ces fonds serviront à « déployer plus de ressources » pour soutenir les personnes qui ont besoin d’aide, par exemple en raison de l’isolement causé par le confinement. Il y a sept fois plus de gens qui ont signalé des situations de détresse depuis le début de la crise, a exposé la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann. Les fonds pourront par exemple servir à bonifier le service 811 et à aller chercher des spécialistes qui travaillent normalement dans le privé, a précisé la ministre. En parlant de la santé mentale et de la santé physique, elle a rappelé « qu’il ne faut pas négliger l’une au profit de l’autre » et de ne surtout pas hésiter à demander de l’aide si on pense en avoir besoin.
Québec précise par ailleurs l’âge à partir duquel les personnes sont considérées à risque des complications de la COVID-19, qui s’établit maintenant à 70 ans, alors que la limite de 60 ans a été évoquée auparavant. Les travailleurs de 60 à 69 ans pourront donc retourner au travail, incluant dans les écoles, a précisé la vice-première ministre. Pendant le déconfinement, il faudra toujours respecter les consignes de la santé publique, comme la distanciation de deux mètres.
Dans les garderies, l’ouverture se fera à 30 % de la capacité, pour augmenter progressivement par la suite. La vice-première ministre demande donc la compréhension des parents pour la « logistique supplémentaire ».
Mme Guilbault reconnaît aussi un « défi important » dans les prisons, où des cas de COVID-19 ont été constatés. Des permissions de sortie à des fins médicales pour certains détenus seront autorisées, avec une série de conditions (moins de 30 jours à purger, crimes de faible gravité et sans violence, etc.).
Le bilan provincial s’alourdit de 112 nouveaux décès, pour un total de 2510 décès depuis le début de la crise. Les cas confirmés grimpent aussi de 910, pour un total de 34 327. Il y a maintenant 1840 personnes hospitalisées, en hausse de 19, et 213 patients aux soins intensifs, en baisse de 5.