Tout d’abord, il faut rappeler que depuis le 1er janvier 2020, les pompiers de Saint-Hyacinthe n’ont plus de convention collective. N’arrivant pas à trouver d’entente, ils ont commencé leurs moyens de pression en juillet dernier.
Cet automne, la Ville avait décidé de reprendre les négociations avec les pompiers en leur soumettant une offre globale. À la suite de ce dépôt, une série de trois séances de négociation a fait son chemin et des ententes sont intervenues sur plusieurs éléments. « Nous avons concédé certaines choses pour que le dossier avance. Niveau salaire, tout va bien, mais encore une fois, la Ville tient son bout à l’égard de notre fonds de pension », explique le président de l’Association, Simon Laflamme.
Un seul point reste donc en suspens, selon les dires du président. Le fonds de pension à prestation équilibrée est réclamé par les pompiers. Ils veulent le même traitement que les cols bleus et les cols blancs de la Ville de Saint-Hyacinthe.
Les pompiers ont donc repris leurs moyens de pression. Ayant demandé l’assistance d’un médiateur lors de rencontres précédentes, la prochaine étape dans le processus est l’arbitrage. Selon Simon Laflamme, les négociations devraient reprendre au retour des fêtes.