Le gouvernement du Québec a dévoilé les dernières données en matière de population dans un décret publié en décembre. Dans la MRC des Maskoutains, six municipalités ont vu leur population diminuer entre 2021 et 2022, soit Saint-Damase, Sainte-Madeleine, Sainte-Marie-Madeleine, Saint-Hugues et Saint-Louis. C’est Saint-Jude qui connaît la plus grande décroissance avec une diminution de 72 habitants.

Parmi les municipalités ayant un plus haut gain de population, on trouve Saint-Pie pour une deuxième année consécutive avec une augmentation de 66 Saint-Piens en 2022. Elle est la seconde municipalité la plus populeuse de la MRC, derrière Saint-Hyacinthe, avec 5918 habitants.

D’autres municipalités ont connu une hausse notable de citoyens, comme Saint-Barnabé-Sud, Saint-Dominique et Saint-Valérien-de-Milton avec une hausse, respectivement, de 48, 50 et 23 habitants.

La population de Saint-Hyacinthe s’est accrue de 947 nouveaux habitants, pour un total de 58 732 habitants en 2022. Rappelons que l’ex-maire Claude Corbeil s’était fixé comme objectif, lors de son arrivée à la mairie en 2013, d’atteindre 60 000 habitants en 2020, alors que la ville se situait à 54 078 habitants.

« C’est encourageant. C’est la plus grande augmentation de la population des 10 dernières années. On s’approche du 60 000 habitants, soit l’objectif que l’ancien conseil s’était donné. Je ne me fixe pas d’objectif, mais c’est toujours positif de voir sa ville croître », souligne le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.

De 2013 à 2023, Saint-Hyacinthe a vu sa population augmenter de 4657 habitants, ajoute-t-il.

Plusieurs régions ont vu leur croissance démographique ralentir au début de la pandémie, comme la Capitale-Nationale, l’Outaouais, Laval et la Montérégie. Elles affichent maintenant des taux d’accroissement en hausse en 2022.

La MRC des Maskoutains connaît à nouveau un solde migratoire positif (570) quoique légèrement plus bas que l’année précédente (614). C’est-à-dire qu’il y a eu davantage de nouveaux résidents que de départs. C’est à l’image de la Montérégie qui enregistre une diminution des gains migratoires depuis trois ans, avec un gain de 4000 personnes en 2022. Il s’agit du gain le plus faible enregistré en 20 ans pour la région administrative.