Bien sûr, elle a quelques défauts et même si j’admets être un fan des sensations de conduite, je dois dire que la GTS exige certains compromis en usage régulier qui ne me la rendent pas si agréable. Mais quand même.
Car la GTS, c’est celle dont le mandat est de trôner quelque part entre la Porsche 911 de base et la surpuissante Carrera Turbo. Entre les deux, la GTS se faufile, avec un prix plus abordable et impressionnant pour ses capacités, mais tout de même avec des compétences mécaniques et dynamiques bien au-delà de la moyenne.En fait, la GTS est probablement, de ce point de vue, un des meilleurs rapports qualité prix du constructeur allemand.
Style distinctif
D’entrée de jeu, la version GTS offre la même silhouette que l’ensemble, mais avec quelques petites retouches discrètes, mais efficaces. Le galbe des ailes arrière est plus prononcé de plus de 44 mm. Une simple question de bien affirmer le caractère sportif de la voiture. Notre version toute de blanc vêtue était affublée des indications GTS.
De plus, les échappements doubles viennent ajouter cette touche magique pour les vrais amateurs. Les roues noires sont de série pour la GTS. Mais c’est dans l’habitacle que les différences sont remarquables. En tout premier lieu, la console centrale est en fibre de verre et harmonisée à la couleur de la carrosserie. Cette petite touche particulière caractérise l’approche compétition de la GTS. Le volant, le milieu des sièges enveloppants et le frein à main sont recouverts d’alcantara noir, un genre de suède. Pour le reste de l’ensemble, pas de changements majeurs. Pour les passionnés de sport automobile qui voudraient profiter de leur GTS sur la piste et maximiser le degré de performances, la banquette arrière peut être retirée sur demande. C’est une simple question de poids. De toute façon, elle est carrément inutile dans la 911.
Mécanique enivrante
Du côté de la mécanique, la GTS me semble beaucoup plus intéressante que la version Turbo qui, pourtant, commande une facture supplémentaire de 50 000 $.
Le moteur qui équipe la GTS est un six cylindres à plat évidemment de 3,8 litres qui dispose d’une puissance totale de 408 ch avec un gain de 23 ch par rapport à une Carrera régulière et une garde au sol abaissée de 10 mm. La GTS affiche déjà ses couleurs. La beauté de la chose, c’est qu’elle affiche une fiche technique enviable devant une GT3. Sa puissance est à peine inférieure de 27 ch face à la bête. La version GTS peut atteindre facilement les 100 km/h en moins de 4,2 secondes, ce qui est plus qu’honorable pour cette version. Elle peut être affublée d’une boîte manuelle à six rapports comme notre modèle d’essai, mais les clients plus pointus peuvent l’équiper de la boîte automatique à double embrayage PDK. Ajoutez à l’interminable liste d’options les freins en céramique et vous voilà prêt pour une course sur circuit. Comme d’habitude, cette version de la 911 obtient un pointage presque parfait quant à son comportement routier. Elle est dynamique, puissante et agile à souhait.Malgré une suspension un peu rigide pour les longues randonnées et un niveau sonore qui nous empêche de savourer pleinement la chaîne audio, la GTS demeure l’une des Porsche les plus homogènes du plateau. Quant à moi, j’ai apprécié l’expérience, mais je dois vieillir… car j’admets avoir trouvé la chose un peu trop extrême. J’aime les sensations de conduite, j’adore la conduite dynamique. Mais il vient un temps où mon petit confort a aussi son importance et je n’ai pas trouvé cet équilibre dans la Porsche GTS.Forces:Moteur puissantConduite dynamiqueRapport qualité/prixFaiblesses:Suspensions trop rigidesMission trop sportiveCoût des optionsMoteur: H6 3.8L Puissance (ch@tr/min): 408 @ 7300 Couple (lb.pi@tr/min): 420 @ 4200 Roues motrices: Arrière Transmission: Automatique à 6 rapports Transmission optionnelle: Automatique à 7 rapportsFreins: Disques aux 4 rouesPrix: 117,600 $