Vous croyez que j’exagère en disant qu’il s’agit de quelque chose de différent? Et pourtant… Quiconque a conduit un véhicule Porsche se souvient des sensations aiguës de conduite que le véhicule procure. Il se souvient aussi de l’expression de sourire qu’il a eue en sortant du véhicule.
Non, le Porsche Macan n’est pas une voiture sport. Et le T, dans cette appellation, signifie Touring et non Turbo, ce qui limite la puissance réelle du véhicule. Malgré tout, le Porsche Macan nous tire un sourire.
Puissance et dynamisme
La réalité, c’est que le Macan T est une déclinaison mieux équipée de la version de base. En gros, il dispose du même moteur 4 cylindres 2,0 litres, qui développe 261 chevaux, que la version d’entrée de gamme. Il possède quand même quelques atouts supplémentaires.
Redessiné l’année dernière, il présente notamment une façade remodelée et des appliques contrastantes qui lui confèrent un style unique. Qu’on aime ou pas, le Macan s’affiche clairement comme appartenant à la famille germanique qu’il représente avec fierté.
Petite note : mon véhicule d’essai était muni de la couleur Jaune vitesse, une couleur particulière qui fait partie d’un assortiment de 59 couleurs disponibles en option. Option dont, il faut le préciser, le coût s’élève à plus de 13 000 $. Oui, on aime sa Porsche avec un look personnelle, et on peut l’obtenir.
Parmi les autres éléments qui distinguent le Macan T, mentionnons quelques détails qui agissent clairement sur le comportement routier du véhicule. Des barres antiroulis plus imposantes rendent la randonnée plus stable, peu importe les conditions. Les amortisseurs adaptatifs, aussi inclus dans la version T de série, complètent à leur tour l’effort fait pour conserver la plus grande stabilité possible au Macan, même dans les conditions les plus dynamiques.
Parlant de dynamisme, la version T inclut aussi l’ensemble Sport Chrono Package, comprenant un affichage particulier et la présence de l’option départ-canon, que je déconseille évidemment (c’est faux, c’est particulièrement amusant, mais il faut le faire avec une grande prudence). D’autres éléments, comme des suspensions autonivelantes, faisaient aussi partie de l’équipement de mon modèle d’essai dont le coût des options à lui seul faisait cependant réfléchir.
Pourquoi Porsche?
Mais une fois ces choses triviales, comme le prix, écartées, il faut revenir à la base. Conduire une Porsche est une expérience pour un conducteur qui apprécie le dynamisme et les sensations. Prendre place à bord, ce qui s’avère un peu compliqué en raison de la faible ouverture des portes et de ma souplesse légendaire, donne accès à un cockpit bien pensé pour appuyer la personnalité sportive du véhicule.
Les sièges enveloppants, les modes de conduite sélectionnables, le volant avec une prise en main exceptionnelle et la visibilité soignée font de ce Macan un compagnon de route à la fois confortable et spectaculaire.
C’est ici que le nom de Porsche prend tout son sens. Non, le Macan n’est pas une bombe surpuissante. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir vraiment plus. On apprécie la qualité de la direction, la sensibilité du freinage (qui est aussi surdimensionné, il faut le rappeler) et l’impression d’être au volant d’une voiture sport plutôt que d’un utilitaire.
Ne cherchez pas l’espace abondant ou les capacités hors route exceptionnelles. Le rouage intégral du Macan sert à améliorer la performance, pas à vous traîner au sommet des montagnes.
Le véhicule a des défauts. On peut lui reprocher un espace limité, des options abusivement dispendieuses et autres détails. Une chose est sûre cependant : le véhicule se comporte comme une voiture et procure plaisirs et sensations. C’est exactement pour cela qu’on aime le nom Porsche!