21 janvier 2016 - 00:00
Piano Caméléons
Pour l’amour de la musique
Par: Alice De guise
Piano Caméléons à l’Espace Rona au Centre des arts Juliette-Lassonde le 29 janvier à 20 h 30.

Piano Caméléons à l’Espace Rona au Centre des arts Juliette-Lassonde le 29 janvier à 20 h 30.

Piano Caméléons à l’Espace Rona au Centre des arts Juliette-Lassonde le 29 janvier à 20 h 30.

Piano Caméléons à l’Espace Rona au Centre des arts Juliette-Lassonde le 29 janvier à 20 h 30.

Deux pianos, positionnés flanc contre flanc, occuperont toute la scène de ­l’Espace Rona du Centre des arts ­Juliette-Lassonde le 29 janvier. John Roney et Matt Herskowitz ­s’empareront de ceux-ci pour ­transporter les spectateurs dans un monde où la musique classique et le jazz conversent harmonieusement.

Piano Caméléons est une initiative ­d’Oliver Esmonde-White, réalisateur et producteur du projet. C’est John Roney qui a d’abord été approché.

« Oliver et moi nous sommes rencontrés lors d’un de mes concerts. C’est à ce ­moment qu’il m’a fait part de son projet et du fait qu’il avait pensé à moi pour le réaliser. L’idée initiale était de faire un concert composé de plusieurs pianistes. J’ai immédiatement pensé à Matt. Nous avons ensuite restreint l’idée de départ à un duo. Cette configuration nous permet plus de liberté et de créativité au niveau des arrangements », précise John Roney.

L’accessibilité à un grand public est ­primordiale pour les deux pianistes. C’est pourquoi le répertoire choisi est composé d’oeuvres classiques et jazz connues. Les arrangements créés par les deux pianistes apportent une touche contemporaine aux pièces classiques ­sélectionnées.

« Je crois que les compositeurs auxquels nous rendons hommage seraient ­satisfaits de notre travail. Nous sommes parvenus à faire un spectacle qui peut plaire aux amateurs, mais également aux néophytes. Les gens sont toujours surpris et impressionnés. Nous arrivons à amener la composition à un autre niveau. Nous tentons de l’actualiser », explique Matt Herskowitz.

L’occupation double et simultanée par les pianistes est une expérience plutôt ­rarissime. De plus, une très grande place est allouée pour l’improvisation lors de l’interprétation des pièces.

« Tout comme dans le jazz, nos deux ­instruments se répondent ­mutuellement. Notre spectacle est en constant changement, il diffère à chaque représentation. Nous possédons une structure de base, mais nous sommes en constant ­dialogue l’un avec l’autre », précise John Roney.

D’ailleurs, lors de leur improvisation ou lors de leurs échanges dynamiques, l’utilisation du piano intérieur n’est pas rare. Cette technique consiste à utiliser les cordes situées à l’intérieur du piano et de les pincer pour produire un son différent de ­l’utilisation classique des touches noires et blanches.

« Nous ne sommes pas des spécialistes du piano intérieur. Par contre, nous ­aimons beaucoup la texture que cette technique apporte aux pièces. Elle ­permet aussi de créer différentes harmonies qui ne seraient pas possibles ­autrement », soutient Matt Herskowitz.

Piano Caméléons est donc un spectacle pour les amoureux de la musique, qu’ils soient des connaisseurs ou non. Les deux pianistes seront de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le 29 janvier à compter de 20 h 30.

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