Depuis hier matin (mercredi) et jusqu’en fin de journée aujourd’hui (jeudi), 46 professeurs cliniciens font du piquetage devant la Faculté de médecine vétérinaire pour dénoncer le manque de résultats à la table de négociation.
« Tous les services cliniques pour les animaux sont paralysés pendant deux jours. Ces professeurs protestent contre l’extrême lenteur des négociations qui ont débuté il y a maintenant un an », déplore en entrevue au COURRIER, Jean Portugais, président du Syndicat général des professeurs de l’Université de Montréal (SGPUM).
Ce corps de métier très spécialisé offre des soins aux animaux et participe à la formation des futurs médecins vétérinaires.
Avant d’obtenir une accréditation syndicale, ces employés de la Faculté disposaient d’un statut de contractuel. Aujourd’hui, ceux-ci revendiquent l’accès à la permanence au même titre que les professeurs dits réguliers de l’institution. La FMV compte environ 80 professeurs réguliers.
« La pierre d’achoppement dans ce conflit de travail est la reconnaissance de leur statut comme professeur à part entière. Ils ne veulent pas être traités comme des seconds violons », précise M. Portugais.
Le 15 novembre, réunis en assemblée générale, 31 des 46 professeurs cliniciens avaient voté à 90,3 % pour un mandat de grève. Durant cette même assemblée, la dernière proposition patronale fût rejetée.
Au moment de mettre sous presse, LE COURRIER n’avait pas obtenu de commentaires de la direction de l’Université de Montréal.